C’était l’une de nos découvertes lors du MWC de Barcelone en février dernier : le Galaxy Beam. Sous ses aspects de canari, ce smartphone de Samsung nous propose une fonctionnalité, qui est restée jusque là, très confidentielle : le pico-projecteur.
Ce sont de nouvelles possibilités qui nous sont offertes par le biais de ce terminal. Plus modeste qu’un Galaxy S3, le Galaxy Beam n’en est pas moins un smartphone très intéressant et attirant.
Mais afin de se rendre compte des réelles possibilités de la bête, et notamment de son pico-projecteur, nous avons décidé de vous faire partager le test complet du Galaxy Beam. Sans plus tarder, passons au décorticage de l’appareil.
Ambiance générale
Nous voici donc en présence de notre fameux modèle que nous avions pu découvrir durant le MWC de Barcelone. Il arrive enfin en commercialisation en France.
Après avoir ouvert la boite, on retrouve un smartphone de dimension moyenne (124 x 64.2 x 12.5 mm). Au niveau de la finesse, on est loin des 8.6mm d’un Galaxy S3, mais étant donné la présence du pico-projecteur, cela reste raisonnable. De la même manière, le Galaxy Beam n’est pas des plus légers avec 145g, mais le poids reste contenu.
Très bonne surprise, juste sous le smartphone, on trouve une station d’accueil, avec possibilité de recharge d’une seconde batterie, elle-même fournie. C’est la première fois que l’on trouve ce type d’accessoires avec un smartphone, et il faut avouer que c’est très appréciable.
Afin de se démarquer de la concurrence, et afficher sa propre identité, le Galaxy Beam aborde fièrement un liseré jaune. La couleur est assez provocatrice, mais ne choque pas.
Commençons par faire un tour de notre terminal. On retrouve les différentes fonctionnalités habituelles d’un smartphone : le bouton Power se trouve sur la tranche droite, accompagné de celui du pico-projecteur, alors que l’on trouve le bouton Volume sur la tranche opposée, juste au-dessus du slot prévu pour la carte SIM (et non microSIM).
Le slot pour la carte microSD est présent sous le bouton Power.
A noter que le port jack 3.5mm, habituellement en partie supérieure, fait une migration à côté du bouton Volume.
Cela est dû à la présence du pico-projecteur qui fait donc son apparition, juste au-dessus de l’écran. Il est la principale cause de l’épaisseur du smartphone :
Classiquement, on retrouve en partie basse, le port MHL (microUSB, microHDMI) pour le rechargement et le transfert de données :
Sur la partie arrière, pas de grande nouveauté, on trouve l’appareil photo de 5 millions de pixels, équipé d’un flash à LED. En partie basse, c’est le haut-parleur qui est présent.
Au niveau des caractéristiques de l’engin, on est en présence d’un modèle de moyenne gamme. Il dispose d’un écran de 4 pouces pour une résolution de 800×400 pixels. De ce fait, le téléphone tient bien en main. Au niveau de la finition, on retrouve un assemblage Samsung, avec une coque arrière, démontable, en plastique.
Passons maintenant au démontage de la bête. Il suffit de désencliqueter la coque arrière pour laisser découvrir le compartiment de la batterie :
Maintenant que nous avons fait le tour de notre Galaxy Beam, nous allons pouvoir l’allumer et rentrer plus dans les détails.
Prise en main
Classiquement, il suffit de rester appuyé une seconde sur le bouton Power pour allumer notre terminal. La version que nous avons testé était en configuration d’usine. Mais gageons qu’il sera très vite possible de le flasher et de le rooter. Bien évidemment, nous vous tiendrons au courant de ces évolutions.
Après le boot animation aux couleurs de Samsung, et 30 secondes plus tard, notre Galaxy Beam est allumé. Et là, surprise! A l’heure où l’on parle d’Android 4.1, Jelly Bean, c’est Android 2.3.6, Gingerbread qui fait son apparition. C’est dommage, on aurait préféré Ice Cream Sandwich, même si une mise à jour devrait arriver dans les semaines à venir.
Samsung a doté son terminal de l’interface utilisateur TouchWiz en version 4.0. On retrouve donc tous les aspects déjà bien connus de ce logiciel. Comme habituellement, vous pouvez customiser votre bureau, widgets et applications. Pour ce test, nous avons préféré rester sobre, mais vous avez le loisir de customiser l’interface à votre goût :
On retrouve ici l’interface d’Android, telle qu’on pouvait la découvrir dans le Galaxy S2 à ses débuts. A côté du Galaxy S3, cela fait un peu vieux, c’est dommage. Samsung aurait pu faire un effort sur ce point pour doter le Galaxy Beam d’Ice Cream Sandwich.
On remarquera juste que l’interface est classique et on pourrait presque oublier que l’on est en présence d’un pico-projecteur intégré. Mais une petite icône Projector est là pour nous rappeler que le Galaxy Beam n’est pas un simple téléphone.
Au niveau de l’écran, rien de surprenant, Samsung a doté son appareil, d’une dalle Super AMOLED de 4 pouces et sa résolution reste tout à fait correcte. Il se permet même de disposer d’une densité de pixels (233ppi) supérieure à celle du Galaxy S2. Les couleurs sont bien rendues, même si les blancs ne sont pas toujours éclatants.
En contre-partie, les noirs sont très profonds et on obtient l’un des meilleurs contrastes du marché grâce à cette technologie.
Au niveau du fonctionnement, pas de remarque particulière, tout est fluide. Le passage entre les différents bureaux se fait sans accroche et les applications se lancent correctement. Mais nous détaillerons cette partie un peu plus loin.
Pour ce qui est de l’utilisation du smartphone, les dimensions contenues permettent une bonne prise en main et un confort d’utilisation. Les 12.5 millimètres d’épaisseur ne gênent pas trop, ni les 145g sur la balance.
Après avoir survolé l’interface de notre Galaxy Beam, intéressons-nous plus en détail sur son utilisation, à proprement dit. Pour cela, commençons par (re)découvrir l’interface TouchWiz.
TouchWiz
Comme dit précédemment, on est en présence d’Android 2.3 Gingerbread, avec l’interface utilisateur TouchWiz. On ne retrouve donc pas les nouveautés apportées par le Galaxy S3, à savoir Smart Stay, S-Voice ou encore les pop-up vidéos.
Malgré une version un peu « vieille » d’Android, le fonctionnement est parfaitement fluide et sans bug. Aux premiers abords, rien de révolutionnaire, si ce n’est cette application Projecteur, présente sur le bureau. On retrouve donc tout ce qui a fait Android 2.3 sur tous les smartphones de la gamme Galaxy.
C’est ainsi qu’est présent le Samsung Apps, supermarché d’applications alternatif au Play Store. Le choix y est moins plétorique que sur le market de Google, mais le constructeur sud-coréen nous fait parfois le plaisir de nous y offrir quelques applications.
La suite des Hubs est également de la partie, avec notamment le Social Hub, qui permet de regrouper en un seul et même endroit tous vos comptes de messagerie et réseaux sociaux. De son côté, le Reader Hub vous offre la lecture de vos magazines et journaux préférés. Le choix en titre français reste toujours aussi limité, mais a le mérite d’exister. Pour finir, le Game Hub est spécialement dédié aux jeux, alors que le Music Hub vous permet de télécharger tous vos titres musicaux grâce à une discothèque richement fournie.
En faisant le tour des applications, on retrouve un éditeur de photos et de vidéos. Ils vous permettront, respectivement, de retoucher vos photos ou faire des montages vidéos. Les résultats sont relativement modestes mais plutôt réussis pour ce type d’appareil, et en ont contenteront plus d’un.
Evidemment, on retrouve toutes les applications classiques telles que Google Maps, Latitude ou Navigation. Avec ces dernières, plus aucun prétexte pour ne pas trouver un lieu donné ou une route. Le GPS intégré vous permettra de vous rendre n’importe où, quelque soit les conditions de route, grâce à une visualisation du trafic en temps réel du trafic.
Comme sur tous les terminaux de sa gamme, Samsung nous propose une barre de notifications fournie, avec des raccourcis vers les principales fonctionnalités. On trouve ainsi le GPS, le Wi-Fi, le Bluetooth ou encore la rotation automatique de l’écran.
Evidemment, avec Android et la surcouche TouchWiz, il est possible de personnaliser l’interface, mais également les bureaux, les pages ou raccourcis, pour une expérience utilisateur toujours plus grande.
Commençons par le bureau. Pour cela, rien de plus simple, il suffit de pincer l’écran afin de pouvoir accéder à l’ensemble des bureaux :
A vous de gérer cet espace en ajoutant/supprimant des bureaux, définir la page d’accueil ou encore modifier l’ordre, simplement en faisant glisser les interfaces.
Pour les pages, c’est tout aussi enfantin. Il suffit d’appuyer sur le bouton Paramètres, en bas à gauche, puis modifier dans le nouveau menu :
Vous pouvez alors déplacer, modifier l’ordre de vos applications installées. A vous de les manipuler comme bon vous semble, vous êtes le patron.
En appuyant à nouveau sur le bouton Paramètres, vous pouvez créer de nouveaux dossiers ou raccourcis, qui vous permettront d’optimiser l’espace et l’utilisation de votre Galaxy Beam.
Des widgets sont également présents. Contraction de Window et Gadget, ces petits raccourcis ludiques prendront place sur le bureau, pour vous permettre une vision interactive de certaines de vos applications, sans même les exécuter.
Vous pouvez également retrouver les dernières applications utilisées grâce au gestionnaire de tâches. Pour cela, il suffit de rester appuyé sur le bouton central Home et une nouvelle fenêtre apparait :
Passons maintenant au fonctionnement général de la bête.
Fonctionnement
Intéressons-nous donc maintenant à cette partie du Galaxy Beam. Pour rappel, le Galaxy Beam est équipé d’un processeur dual-core ST-Ericsson NovaThor U8500 cadencé à 1Ghz, couplé à 1Go de RAM. Ce processeur possède une puissance 3D équivalente à la PlayStation 2, ce qui devrait nous promettre de belles vidéos.
Le processeur n’est pas très connu dans le monde des smartphones, mais il pourrait parfaitement être comparé aux cadors de la catégorie, tant son fonctionnement est propre. Aucun ralentissement, ni bug n’est constaté. On regrette vraiment de ne pas avoir Ice Cream Sandwich pour améliorer encore la fluidité de l’interface.
Et la preuve de son bon fonctionnement nous a été donné par un test au quadrant benchmark. Le Galaxy Beam se permet même de battre un Galaxy Nexus, pourtant plus haut de gamme :
A l’AnTuTu Benchmark, le Galaxy Beam nous affiche un très honorable score de 5202, loin devant le Galaxy Nexus, et équivelent à un Optimus 2X :
Intéressons-nous maintenant au navigateur web. Là aussi, le fonctionnement est rapide, fluide et sans heurts. Vous pouvez vous connecter depuis la 3G ou directement en Wi-Fi.
Même si on est loin d’un écran de 4.8 pouces comme celui du Galaxy S3, la lecture reste agréable, grâce notamment à une bonne luminosité :
Comme d’habitude, vous pouvez jouer avec le navigateur internet : ajouter une fenêtre, rafraîchir la page, la partager ou encore faire une recherche.
Afin de nous rendre compte des capacités du navigateur, nous l’avons soumis à un petit test, grâce au benchmark BrowserMark. Le score est correct, sans grande surprise, avec 61 394 points :
Maintenant que nous avons fini avec un tour d’horizon du fonctionnement du Galaxy Beam, passons à la partie multimédia.
Multimédia
Même si le pico-projecteur est LA fonctionnalité première du Galaxy Beam, d’autres outils multimédia sont également présents. Nous avons donc préféré les détailler dans cette partie, et ne se consacrer qu’au pico-projecteur un peu plus tard.
On retrouve donc un lecteur de vidéos, qui vous permettra un affichage de vos séquences et films préférés, que ce soit sur l’écran ou sur un mur. Comme tous les smartphones Samsung, le Galaxy Beam ne souffre d’aucun soucis de compatibilité, avec une liste importante de formats supportés (mp4, divx, xvid, mkv, …).
Avec une mémoire interne de 8Go, le Galaxy Beam offre un espace assez limité pour stocker des vidéos, de la musique et les clichés issus de son appareil photo. Heureusement, il vous sera toujours possible d’étendre cet espace jusqu’à 32Go supplémentaires, grâce à une carte microSD.
Vous pourrez ainsi profiter d’embarquer toute votre musique et les jouer grâce au lecteur MP3 intégré. Comme pour les vidéos, de nombreux formats audio sont compatibles (mp3, wma, …).
Vous pourrez ainsi écouter vos titres en sortie haut-parleur ou avec des écouteurs (grâce à la prise jack 3.5mm). Le son émis est puissant et fidèle, le Galaxy Beam pourra parfaitement vous servir de baladeur numérique.
La radio est également intégrée nativement à Android pour vous permettre d’écouter toutes vos stations préférées et les enregistrer.
Sur l’aspect multimédia, le Galaxy Beam offre tout ce qu’on attend de lui. Voyons s’il en est autant de l’appareil photo.
Appareil photo
Le Galaxy Beam est équipé d’un appareil photo de 5 mégapixels, avec flash à LED, sur la partie arrière. En façade avant, la résolution du capteur est de 1.3 millions de pixels. Même s’il ne s’agit pas des caractéristiques les plus impressionnantes du marché, le Galaxy Beam affiche un capteur dans la norme.
Mais voyons ce qu’il a réellement dans le ventre avec quelques clichés :
Malgré un capteur de 5 mégapixels, le Galaxy Beam nous offre de très beaux clichés. Sur la première photo, malgré une forte luminosité, la photo est tout à fait correcte avec une bonne qualité et une définition au rendez-vous.
Afin de nous en rendre compte, nous avons capturé une photo en macro et sur ce point, le Galaxy Beam ne nous a pas déçu avec une parfaite résolution et aucun flou.
Grâce à un autofocus, les clichés sont donc nettes, et il vous sera toujours possible de rentrer dans les paramètres pour jouer sur les réglages. Il vous sera donc permis de faire des panoramas, des portraits ou comme ici, des macros sans aucune difficulté.
Passons maintenant à la vidéo :
Et à nouveau le Galaxy Beam nous surprend par la qualité de son mode vidéo. Evidemment, il ne faut pas s’attendre à des films en très haute définition, mais le capteur de 5 mégapixels se débrouille pas mal. Les séquences filmées peuvent offrir une résolution en 720p à raison de 30 images par seconde.
Là aussi, les couleurs sont bien rendues avec une image plutôt nette. Vous pourrez facilement filmer vos vacances et les montrer à vos amis, par le biais du pico-projecteur, sans rougir.
Malgré un capteur modeste de 5 millions de pixels, le Galaxy Beam nous étonne par la qualité de ses clichés et c’est une bonne surprise. Mais passons maintenant au véritable enjeu de ce smartphone : son pico-projecteur.
Pico-projecteur
Pour être franc, lorsque l’on avait découvert le Galaxy Beam lors du MWC de Barcelone, on y croyait guère. Et grande fût notre surprise de constater que le résultat était loin d’être désagréable. Voyons si depuis le mois de février des changements sont intervenus sur notre smartphone.
Comme dit précédemment, une icône Projecteur est présente sur le bureau pour exécuter l’application. Mais pour lancer réellement le pico-projecteur, il faut se servir du bouton dédié, placé sur la tranche du Galaxy Beam. Un appui long d’environ une seconde permet d’allumer le pico-projecteur et d’accéder à une nouvelle fenêtre :
Comme vous pouvez le constater sur le screenshot précédent, trois possibilités vous sont offertes : ajuster l’objectif, pivoter et Quick pad. Passons donc en revue ces fonctionnalités.
Lorsque le pico-projecteur s’allume, l’image présente sur l’écran du Galaxy Beam est alors projeté sur le mur. Cependant, selon la distance à laquelle vous vous trouvez de ce support, l’image peut être floue. Par la première option, vous pouvez donc ajuster l’image de manière à la rendre nette, grâce à cette petite barre :
Ensuite, comme son nom l’indique, Pivoter, permet de faire basculer l’image de 90° pour vos besoins. De ce fait, votre écran passe en mode paysage, sans que vous ayez besoin de bouger le smartphone.
Enfin le dernier onglet, est un outil très pratique, permettant l’utilisation de curseurs. Par sélection de cette option, une nouvelle fenêtre s’ouvre alors :
Vous avez possibilité de choisir ainsi un curseur. Lors des présentations, cela permet d’avoir un pointeur pour montrer tel ou tel point sans même bouger de sa chaise. Et si vous souhaitez ajouter du texte, pas de problème, le Galaxy Beam peut le faire grâce à l’outil Crayon. Avec votre doigt, vous pouvez alors écrire sur l’écran et le faire apparaitre lors de la projection :
De base, la couleur présente est le rouge, mais vous pourrez choisir entre différentes tonalités et faire des mélanges pour vos présentations. Une des options permet de régler la largeur du trait (entre 1 et 10 pixels).
En continuant dans les menus, on trouve ensuite Présentation visuelle, qui permet d’afficher en projection, l’écran de l’appareil photo. En résumé, vous pouvez prendre une photo avec votre Galaxy Beam et l’afficher en même temps sur le support.
Un mode ambiance est également présent pour permettre d’afficher quelques vidéos et/ou photos en attendant le début d’une présentation. Vous pouvez configurer cet aspect au niveau de sa durée, de son contenu mais également par l’ajout de musique ou non.
Mais le pico-projecteur peut également faire office de lampe, très puissante. Quatre coloris sont disponibles, blanc et les trois couleurs primaires (rouge, vert et bleu). A votre aise, vous pouvez également choisir de faire afficher cette lumière selon trois vitesses différentes.
Un mode briefing est également présent, pour vous rappeler la date et l’heure de votre prochaine présentation, un peu à la manière d’une alarme ou d’un rappel.
Enfin, le dernier point, Paramètres, vous permettra de régler la luminosité de l’affichage, mais également la mise en veille de l’écran ou encore la rotation automatique.
Maintenant que nous avons passé en revue tous les menus de l’application Projecteur, nous pouvons commencer à utiliser notre Galaxy Beam dans sa véritable vocation.
Il suffit donc d’allumer le projecteur grâce au bouton dédié (sur la tranche) pour voir apparaitre l’écran, de manière fidèle, sur le support choisi pour projeter. Et là, premier constat, le capteur ne possède « qu’une » luminosité de 15 lumens.
Autant vous le dire, par grande luminosité, le Galaxy Beam aura des difficultés à afficher un résultat correct. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un pico-projecteur, et de par sa petite taille il reste limité.
Cependant, en se positionnant dans un univers sombre, la projection devient alors très bonne, voire même étonnante. Grâce à l’ajustement manuel, il est très facile d’obtenir une image nette, et vous n’aurez aucune difficulté à visualiser vos images et films de cette manière.
L’utilisation est vraiment très simple. Une fois le pico-projecteur lancé, vous utilisez classiquement votre Galaxy Beam, en naviguant dans les différents menus. Vous en oublieriez presque l’image projetée.
Dans ces conditions, l’image projetée est vraiment de qualité avec un très bon contraste et un rendu fidèle des couleurs. Dans des conditions optimales, c’est-à-dire, une pièce plongée dans le noir, le rendu s’avère vraiment bon et vous pourrez vous placer jusqu’à 3 voire maximum 4 mètres de distance. Pour vous en rendre compte, nous vous avons concocté une petite vidéo dans ces conditions :
Dans le cas d’une luminosité assez importante, il sera préférable de se placer à moins de 1 mètre de la surface d’affichage pour garder une luminosité correcte. Malgré une taille plus petite, les dimensions de l’image restent confortables pour l’oeil.
A noter qu’avec une batterie de 2000 mAh, le Galaxy Beam apporte une très belle autonomie, y compris en pico-projecteur, où la projection de trois films d’affilée ne lui fera pas peur.
A vous de choisir vos films, photos et autres contenus multimédias, le Galaxy Beam s’occupe du reste.
Utilisation pratique
Après plusieurs heures d’utilisation, nous sommes véritablement tombés sous le charme du Galaxy Beam. Et notre enthousiasme va grandissant, car le nombre de possibilités que nous y trouvons augmente au fur et à mesure.
Tout d’abord, au niveau du fonctionnement, le Galaxy Beam est un parfait smartphone qui en contentera plus d’un dans son utilisation. On oublie presque que le smartphone dispose d’un pico-projecteur intégré.
Mais là où le Galaxy Beam est vraiment surprenant, c’est justement dans ce pico-projecteur intégré. Même si cela peut paraitre un véritable gadget, on prend très vite goût au jeu, et de ce fait, on trouve très vite de nombreuses fonctionnalités.
Que vous soyez en réunion, pour une présentation ou avec vos amis pour montrer vos photos ou vidéos, le Galaxy Beam sera très vite votre partenaire idéal.
Il faut dire que pour la moindre occasion, on dégaine aussitôt le Galaxy Beam pour montrer fièrement la projection sur un support. Et tout devient une véritable source de jeu. Malheureusement, comme la plupart des jeux se tiennent avec le smartphone en mode paysage, il ne sera pas possible de projeter l’écran en face de soi pour ce type de divertissement.
Gageons que des supports dédiés feront très vite leur apparition pour ce Galaxy Beam. On pense notamment à un dock avec haut-parleur intégré où il suffirait de poser le téléphone pour se faire une projection vidéo, tout en ayant un son de bonne qualité.
Conclusion :
Il faut le dire, le Galaxy Beam nous a vraiment conquis. Bien plus qu’un smartphone, il s’agit d’un véritable outil multimédia qui tient dans votre poche.
Pour tous ceux qui recherchent la performance, il ne s’agit pas du smartphone idéal, le Galaxy S3 reste la référence en la matière. Mais si vous optez plutôt pour un téléphone polyvalent avec une petite touche de fantaisie, alors le Galaxy Beam est fait pour vous.
Point noir au tableau, Samsung nous a gratifié d’un fonctionnement, certes fluide, mais sous Android 2.3 Gingerbread. On aurait vraiment apprécié voir figurer Ice Cream Sandwich, le terminal aurait encore gagné en rapidité et aurait été, visuellement, plus sympathique.
Question fonctionnement général, peu de choses à redire, on est sur un smartphone de moyenne gamme. L’appareil photo, de 5 mégapixels, se débrouille très bien et permet l’enregistrement de vidéos HD en 720p, qu’il vous sera facile de projeter.
Mais la grande nouveauté du Galaxy Beam réside dans son pico-projecteur. Pour certains, cela restera un gadget, mais quand on a goûté à cette nouvelle fonctionnalité, on devient très vite accroc.
Par forte luminosité, l’utilisation reste assez limitée, et on ne projettera pas à une distance supérieure de 1 mètre. Mais dès que la luminosité est beaucoup plus faible, voire quasi nulle, le pico-projecteur prend toute sa dimension. Il vous sera alors aisé de faire une projection agréable, équivalente à un écran de 40 à 45 pouces.
En résumé, Samsung nous a vraiment fait plaisir avec ce smartphone à la couleur flashie qui devrait en réjouir plus d’un. Le Galaxy Beam reste cependant un peu plus cher qu’un téléphone de gamme équivalente, affiché à 500€ nu, mais son pico-projecteur nous a vraiment convaincu.
Vous pourrez notamment le retrouver chez eXpansys (en cliquant ici) qui a nous fait l’honneur de nous prêter ce modèle hors-norme.
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