Cette rentrée est décidément très chargée, avec la découverte de nombreux terminaux, chez les différents constructeurs. Si chez certains, la surprise était quasi inexistante, de son côté, Samsung nous a gratifié d’un magnifique Galaxy Note 10.1 inattendu et très flatteur (voir notre prise en main de la Galaxy Note 10.1 2014 Edition).
Mais lors du Mobile Unpacked 2, nous avons également découvert la Galaxy Gear et le Galaxy Note 3. De nombreuses rumeurs avaient évoqué la possible présence d’un écran flexible pour ce dernier. Mais le constructeur sud-coréen a préféré rester sur une valeur sûre, avec un écran classique, AMOLED, en résolution Full HD.
Cependant, il semblerait qu’une version du Galaxy Note 3 avec écran flexible puisse voir le jour le mois prochain. Bien évidemment, nous entendons déjà les râleurs habituels nous dirent que « Samsung nous fait toujours le coup. C’est purement commercial. Et en décembre, il y aura une nouvelle version avec un appareil photo 16 mégapixels ? C’est n’importe quoi ! »
Alors oui, on pourrait réagir de cette manière, mais en analysant les enjeux, on comprend parfaitement la stratégie de Samsung. Aujourd’hui, sur le marché, aucun terminal ne propose un écran flexible. Être le premier est un avantage, aussi bien psychologique sur les concurrents, mais également d’un impact positif sur le consommateur. Ce dernier aura à l’esprit que Samsung a été le premier constructeur a commercialisé un smartphone avec écran flexible. Mais cela est à double tranchant.
En effet, l’adoption d’un écran flexible n’est pas une mince affaire. Pour le moment, on ne connait pas encore les réelles performances de cette nouvelle dalle, et la lancer sur un terminal qui possède désormais un fort potentiel est très risqué. En cas de défaut de l’écran, dû à sa jeunesse, cela donne une mauvaise image de l’appareil (et des générations suivantes), ainsi que de la marque.
Avec la présence d’une déclinaison spéciale, Samsung minimise ainsi l’impact négatif en cas de défaut. Et le fait de prendre un modèle présent sur le marché permet de faire une comparaison avec la version « classique », et d’avoir ainsi un retour d’expérience plus réaliste, afin d’améliorer l’écran. Et il ne faut pas oublier que Samsung n’est pas encore en mesure de produire des écrans flexibles à une échelle suffisante de plusieurs dizaines de millions d’exemplaires.
Bref, vous l’aurez compris, même si nous aurions aimé découvrir un Galaxy Note 3 avec écran flexible, il faudra encore un peu de patience, mais cette version pourrait nous permettre de découvrir cette nouvelle technologie. A moins que l’autre constructeur sud-coréen, LG, ne devance Samsung sur ce terrain.
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