Avec le Galaxy Round, Samsung a inauguré l’écran flexible sur un smartphone, suivi quelques semaines après par LG, et son G Flex. Bien que ce nouveau terminal ne soit pas encore développé et commercialisé à grande échelle, ce n’est que la première étape.
En effet, si les smartphones à écran flexible vont commencer à se développer, on attend bien évidemment les dalles pliables. Adoptant une courbure plus importante, ils vont permettre de concevoir des terminaux innovants. C’est ainsi que le smartphone qui s’ouvre en deux pour se transformer en tablette pourra devenir une réalité.
Mais le fossé qui nous sépare de ce concept n’est peut-être pas aussi loin qu’on pourrait le penser. En effet, la technologie OTFT (Organic Thin Film Transistors) est une des pistes explorées pour offrir des écrans pliables et enroulables. Ce procédé utilise des semi-conducteurs organiques combinés à des composants électroniques, le tout installé dans un film ultra-fin de quelques dizaines de nanomètres.
Et là où cette technologie devient intéressante, c’est qu’elle peut être appliquée aux écrans AMOLED. Présents sur les smartphones depuis le Galaxy S, Samsung pourrait foncer dans cette voie afin de pouvoir proposer à la réalité dans quelques années des concepts avec écrans pliables ou enroulables, tout en gardant les qualités de l’AMOLED.
Mais la principale difficulté réside dans la résistance à l’effort de ce type d’écran. Des chercheurs du Centre for Process Innovation ont ainsi vérifié le test à l’effort de cette technologie. C’est ainsi qu’un support OTFT a été plié 10 000 fois, de manière mécanique. Et le résultat est plutôt encourageant puisque le modèle de test n’a pas perdu ses performances et ne présente pas de faiblesses.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la technologie OTFT pourrait rapidement être intégrée aux écrans AMOLED. Samsung proposerait alors des smartphones et tablettes avec dalles pliables et enroulables.
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