De nouvelles rumeurs évoquent un retard dans la production du processeur Snapdragon 810

Il y a quelques semaines, des rumeurs évoquaient le possible retard de sortie du Galaxy S6, la faute à des problèmes dans le développement du processeur Snapdragon 810 (lire Des problèmes au niveau du processeur Snapdragon 810 pourrait retarder la sortie du Galaxy S6). Mais lors du CES, Qualcomm a profité de l’événement pour afficher la vélocité de sa nouvelle puce et rassurer sur sa sortie.

Mais aujourd’hui, de nouvelles rumeurs viennent remettre le doute sur la disponibilité de ce processeur. Selon nos confrères du Korea Times, et bien que LG ait officialisé le G2 Flex pour une sortie le mois prochain, le processeur Snapdragon 810 ne sera pas prêt à temps.

Et la raison évoquée est toujours la même que pour les précédentes rumeurs, à savoir une surchauffe trop importante du Snapdragon 810. Et il ne s’agit pas du seul processeur de la gamme Qualcomm touché, puisque la puce Snapdragon 615 connaitrait également les mêmes problèmes. Vraisemblablement, les coeurs Cortex-A57 ne pourraient pas être cadencés au-delà de 1.4GHz, une fréquence d’horloge inférieure à celle du Snapdragon 805. Cela provoque un étranglement dans le traitement des données, une limitation des performances graphiques et pour couronner le tout, le contrôleur de mémoire rencontrerait également des problèmes.

Selon les analystes de JP Morgan, Qualcomm pourrait facilement retarder la sortie de sa puce d’un trimestre. De ce fait, le Snapdragon 810 ne serait pas en circulation avant le mois de mai, dans le meilleur des cas. De ce fait, les smartphones qui seront équipés de ce processeur vont connaitre des retards dans leur sortie. Et cela devrait concerner le Galaxy S6. Et l’on voit mal Samsung intégrer une puce Snapdragon 805, vieille d’une génération. Mais la firme sud-coréenne ne serait pas la seule touchée, puisque ses concurrents rencontreraient le même soucis.

La non-disponibilité de ce processeur Snapdragon 810 pourrait ouvrir les portes à l’intégration des puces Exynos. Mais Samsung aura-t-il les moyens d’intégrer ses puces à un nombre aussi élevé d’unités ?

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