Souvenez vous, c’était fin juillet, le site AnandTech accusait Samsung de falsifier les benchmarks du Galaxy S4. Le site avait en effet remarqué que la fréquence du GPU passait de 480MHz à 533MHz lors du lancement de certaines applications de benchmarking, type AnTuTu. Samsung avait ensuite démenti, arguant qu’il était normal que la fréquence du GPU soit augmentée lorsque ce dernier était sollicité, ceci dans le but d’offrir les meilleures performances possibles.
Avec une telle histoire, il était évident que le Galaxy Note 3 serait surveillé de près. Et bizarrement, il semblerait que l’histoire soit faite pour se répéter. En effet, nos confrères d’ArtsTechnica ont mené une étude détaillée sur le sujet. Leur conclusion est sans appel : tous les cœurs du Galaxy Note 3 sont activés lorsqu’une application de benchmark est lancée, autorisant un gain pouvant aller jusqu’à 20%.
Comment expliquer que le Galaxy Note 3 domine tous les benchmarks et explose littéralement le LG G2, disposant pourtant de caractéristiques similaires ?
C’est simple, selon ArtsTechnica, lorsqu’une application de benchmark est lancée, les 4 cœurs du Snapdragon 800 sont activés systématiquement. Cela ne mériterait pas de telles accusations si, avec le même benchmark, dont seul le nom de package diffère, les résultats étaient les mêmes. Hors ce n’est pas le cas.
Lors du lancement du Geekbench, le Galaxy Note 3 active les 4 coeurs du Snapdragon 800. Pourtant, avec le même benchmark désassemblé puis réassemblé avec un nom de package différent, seul un cœur est activé.
C’est ainsi que les scores obtenus par le Galaxy Note 3 au GeekBench sont légèrement différents avec la version camouflée, comme en témoigne l’image ci-dessous.
Malgré tout, le Galaxy Note 3 reste, en termes de performances, au dessus du LG G2, mais on voit clairement que l’avance se réduit avec le benchmark sans « booster ».
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