Lors de la sortie d’un nouveau terminal sous Android, tous les regards se tournent vers les développeurs, dans l’attente de voir arriver les fichiers pour le flashage et le rootage (voir notre lexique) de ce terminal. Mais c’est également le cas lors de la sortie d’une nouvelle version de l’OS de Google.
Avec l’arrivée d’Android 5.0 Lollipop, on peut donc légitimement se poser la question et visiblement, le successeur d’Android 4.4 KitKat ne devrait pas ravir tous les aficionados du root. Selon le célèbre développeur Chainfire, spécialiste reconnu du root, les changements apportés par le nouvel OS de Google devraient rendre plus difficile le rootage des terminaux mobiles.
Pour rappel, Android 5.0 Lollipop fait entrer les smartphones et tablettes dans l’ère du 64 bits et Google a abandonné Dalvik, au profit d’ART. La firme a également introduit le cryptage des données, avec de nouvelles solutions de sécurité. De ce fait, sous le build LPX13D, Lollipop ne permet plus l’accès root tel qu’on le connait aujourd’hui.
Actuellement, le script pour les appareils rootés se lance au démarrage du terminal. Mais avec Android 5.0, cela ne sera plus possible et il devra être déclenché à partir d’un contexte SELinux dédié. De ce fait, le root doit se faire au niveau du noyau, mais pour installer un noyau personnalisé, il faut disposer des droits root. Vous l’aurez compris, c’est le serpent qui se mord la queue.
Et l’opération sera totalement impossible si le constructeur verrouille le bootloader. Mais pas d’inquiétude sur ce dernier aspect, Samsung n’a pas cette habitude sur ses terminaux Galaxy. Désormais, il ne reste plus qu’à faire confiance à des développeurs de talent comme Chainfire pour nous proposer une solution de contournement, mais nous avons bon espoir sur ce point.
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