Comme vous le savez depuis longtemps, à GalaxyS2.fr, nous sommes de grands enfants. Et nous ne pouvions rater un tel événement. Ayant récemment acquis un quadricoptère AR Drône 2.0 de chez Parrot, nous nous sommes sentis obligés de vous faire profiter de cette expérience aérienne.
Et même si la fête des pères est toute fraîchement passée, vous pouvez vous rattraper avec cet appareil fort sympathique. Et ne dites pas que vous n’avez pas une âme d’enfant, car une fois entre vos mains, le drone Parrot vous envoûtera.
Nous avons lâché durant quelques temps nos smartphones (enfin presque…), nos actus et nos tutoriels pour endosser notre combinaison de pilote. Alors accrochez vos ceintures, nous décollons pour ce test complet de l’AR Drône 2.0 :
Concept
Un drone ? Késako ? Non ce n’est pas un engin pour faire la guerre et larguer des bombes. Pas seulement. Même si son origine est plus ou moins liée à l’histoire militaire, le drone est avant tout un objet volant sans pilote.
Bien plus qu’un avion télécommandé, le drone a révolutionné l’aéromodélisme, rendant cette discipline à la portée de tout le monde et de presque toutes les bourses.
Nous avons donc voulu voir quelles étaient les possibilités offertes par ce petit aéronef. A la réception, le colis n’est pas vraiment petit. Et là, la magie opère : lorsque vous déballez le carton, vous obtenez un engin d’une cinquantaine de centimètres d’envergure (52.5 x 51.5 cm), pour un poids plume de 480g (batterie comprise).
Il s’agit ici de l’AR Drône 2.0, c’est à dire l’évolution du quadricoptère dévoilé en 2010. On retrouve donc notre appareil, muni de ses quatre hélices, une caméra HD, 720p, 30fps, et un carénage en polypropylène expansé.
Mais vous pouvez également choisir de faire évoluer votre appareil sans son carénage :
Pour la communication, rien de plus simple, c’est le Wi-Fi qui se charge de la transmission des données. De cette manière, votre smartphone peut discuter parfaitement sur de longues distances (50m environ), avec le processeur ARM Cortex A8 à 1GHz, embarqué.
Le drone est équipé d’une batterie de capteurs (accéléromètres, gyroscope, capteur de pression, magnétomètre, altimètres, …) pour permettre un contrôle parfait de l’appareil en vol. Et au niveau de la structure, Parrot ne s’est pas moqué de nous, avec l’utilisation de polypropylène expansé (pour une structure légère), mais également des tubes en fibre de carbone ou certaines pièces en nylon chargées de fibres de haute qualité.
Cela confère à l’ensemble une certaine rigidité tout en gardant un poids plume.
Il ne reste plus qu’à nous saisir de notre drone, d’un Galaxy S3 tout fraîchement réceptionné, et nous pouvons rêver à notre nouvelle carrière qui commence.
Pilotage
Avant de pouvoir piloter le drone, il faut commencer par récupérer l’application qui va nous permettre de contrôler notre appareil. Il suffit de se rendre sur le Play Store pour la télécharger (en cliquant ici). Branchez la batterie, allumez le Wi-Fi et connectez-vous au drone. Vous êtes prêts pour devenir le pilote que vous avez toujours rêvé.
L’interface de l’application est plutôt bien faite. On retrouve alors six menus, dont Pilotage, celui qui nous intéresse le plus. Mais vous pourrez également profiter des photos et vidéos que vous avez enregistré, de quelques démonstrations ou encore faire parti de l’académie.
Lors de l’accès à la section Pilotage, vous avez l’impression d’être aux commandes de votre propre aéronef. Vous disposez directement de la vue du drone, depuis la caméra embarquée, et ce sur tout l’écran du smartphone. Avec le Galaxy S3 et ses 4.8 pouces de diagonale, c’est très agréable :
Puisque tout est prêt, il ne reste plus qu’à démarrer notre engin. Pour cela, c’est très simple, il vous suffit d’appuyer sur le bouton vert, Take Off, situé en bas de votre interface. Votre drone met en marche ses hélices et se soulève gracieusement dans les airs, pour se stabiliser à 1m de hauteur. Maintenant c’est à vous de jouer.
Avec le pouce gauche vous donnez la direction à votre aéronef, alors qu’avec le pouce droit, vous réglez l’inclinaison et l’altitude. Très vite, vous vous rendez compte que ce petit bijou est très maniable et également très véloce.
Après quelques heures de jeu, vous arriverez très vite à manipuler correctement votre aéronef. Mais au bout d’une dizaine de minutes, vous serez déjà capable de faire des figures (volontaires ou non) comme le flip. Il s’agit ni plus ni moins que d’un tonneau, effectué par le drone. Cette manœuvre reste toujours très gratifiante et met le vol 3D à la portée de tous.
Pour un confort d’utilisation, préférez les grands espaces, surtout en mode débutant. Le drone supporte le vent, mais très léger. De par sa légèreté, il est assez vite perturbé dans son vol ou dans sa stabilisation. Il ne craint pas non plus quelques gouttes de pluie.
Et si vous commencez à vous sentir plus à l’aise, ils vous sera toujours possible de rentrer dans les paramètres. Vous pourrez alors modifier l’emplacement des sticks de contrôle, gérer les paramètres de vol ou encore rendre l’aéronef plus nerveux.
Si vous savez manipuler un minimum l’engin, vous allez très vite vous faire des amis. Dans le cas contraire, vous aurez plutôt le courroux des passants, que vous agressez de manière involontaire.
Fonctionnalités
L’un des points forts de ce drone est sa caméra embarquée. Avec la version présente sur cette deuxième génération, on passe à une résolution HD (1280 x 720 pixels) à 30 images par secondes. De plus, l’angle de vision de 93° permet un large champ de vision. Vous pourrez alors espionner votre voisin(e) en train de se faire bronzer.
Et ces vidéos peuvent être enregistrées. A tout moment, vous disposez d’un bouton pour faire des prises de vues qui sont automatiquement enregistrées sur votre téléphone. Ces vidéos (en .mp4) sont ensuite facilement exploitables sur votre ordinateur. Vous pouvez également prendre des photos, directement en vol.
Mais les vidéos peuvent également être stockées d’une autre manière. Le drone dispose d’un port USB vous permettant d’envoyer en l’air une clé. Vos vidéos sont alors automatiquement enregistrées sur ce support.
Nous avons d’ailleurs concocté une petite vidéo de nos exploits. Volontairement, nous avons réalisé cette vue après seulement 20 minutes d’utilisation de l’engin. N’ayant jamais piloté un avion télécommandé, cela permet de vous rendre compte que le drone se prend assez facilement en main :
Mais cela donne également lieu à de jolies gamelles, qui prouvent la résistance de l’engin :
Et si après de nombreuses rencontres avec le sol, votre drone commence à s’abimer, des pièces de rechange existent. Tout l’appareil peut être remplacé très facilement grâce à ses accessoires (carénage, hélices, moteurs, …) et leurs notices.
Parrot a vraiment pensé et conçu ce drone autour du jeu. C’est ainsi que vous pourrez acquérir des obstacles (pylônes, donuts, …) pour constituer un véritable parcours.
Et comme ce n’est pas tout, il est également possible de passer en réalité augmentée pour des combats aériens, plus vrais que nature. Ne disposant que d’un seul appareil, nous n’avons pas pu tester ce mode.
Cependant, si l’AR Drone 2.0 de Parrot est un très beau jouet pour adultes à l’âme d’enfant, il dispose de certains défauts. C’est ainsi que son temps d’utilisation est limité à une bonne dizaine de minutes, pour une charge de la batterie de 1h30.
On pourrait également critiquer la résistance de la carène en polystyrène, mais étant donné les chocs, il faut reconnaitre qu’elle est plutôt solide. Malgré un choc et une chute de 5 mètres, le drone repart aussitôt sans broncher.
Enfin, venons-en à l’aspect qui pourra en rebuter plus d’un, le prix. A 300€, l’AR Drône 2.0 n’est pas donné. Cependant, au regard des fonctionnalités et de la technologie embarquée, son tarif est raisonnable. Il suffit de regarder la concurrence pour s’en convaincre. L’AR Drône 2.0 offre le meilleur rapport qualité/prix.
Conclusion
Génial ! C’est le premier mot qui nous vient à la bouche pour évoquer cet appareil. Avec l’AR Drône 2.0, vous retrouvez immédiatement votre âme d’enfant. Téléchargez l’application sur votre smartphone, branchez la batterie, connectez le Wi-Fi et c’est parti.
La manipulation de l’engin est vraiment facile, vous n’aurez pas besoin d’une expérience particulière en aéromodélisme. Même si le pilotage de l’appareil n’est pas toujours très académique, on obtient très facilement des résultats, et les acrobaties sont possibles.
Avec la connexion Wi-Fi, l’engin se pilote facilement, et sur de longues distances, tout en étant réactif. Et n’allait pas croire que c’est un simple ventilateur à quatre hélices, l’AR Drône est très véloce et peut atteindre une vingtaine de km/h.
L’une des particularités de cet appareil est sa caméra. Non seulement, il est possible de pouvoir piloter son aéronef, comme si on était installé à son bord, mais on peut également faire l’enregistrement de vidéos et de photos.
Au niveau de l’utilisation, on préférera les espaces bien dégagés (surtout lors des premières prises en main), mais il est toujours possible de l’utiliser en espace fermé.
Seul point noir que nous pouvons reprocher à ce drone, c’est son autonomie. Comme beaucoup d’appareils de ce type, c’est son talon d’Achille. Avec une autonomie de 10 à 15 minutes, le temps de jeu reste assez limité, il faudra donc prévoir une seconde batterie pour faire durer le plaisir.
Et si vous voulez voir les possibilités de l’engin avec un pilote aguerri, voici une petite vidéo qui finira de vous convaincre :
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