Test du Galaxy Alpha, le renouveau du design chez Samsung

Voilà plusieurs mois que la critique et les consommateurs attendaient un changement chez le constructeur sud-coréen. Depuis l’arrivée du Galaxy S3 et son design « Inspired by Nature », Samsung s’était quelque peu reposé sur ses lauriers. Si le Galaxy Note 3 avait semblé marquer un renouveau chez la firme, le Galaxy S5 n’a pas confirmé l’essai. Et les critiques n’ont pas été tendres avec le terminal sur ce point.

Il ne faut pas oublier que le design est la première chose que l’on voit d’un smartphone. Si s’arrêter uniquement à cet aspect est quelque peu restrictif, c’est pourtant un point important pour le consommateur. De ce fait, Samsung se devait de réagir, prendre sa planche à dessin et repenser un nouveau smartphone. C’est ce qui s’est passé dans les bureaux d’études de la firme et aujourd’hui, nous découvrons le fruit de ce travail : le Galaxy Alpha.

De par sa dénomination commerciale, Samsung montre que ce smartphone est le premier terminal d’une longue lignée, et se veut comme un leader. Et ce Galaxy Alpha a de quoi surprendre à première vue. Finition métallique, design inédit (même si l’on reconnait l’identité Galaxy) et extrême finesse font de ce smartphone, un appareil unique au sein de la gamme Galaxy.

Si le smartphone ne se place pas réellement comme un milieu de gamme, ni un flagship, il reste un smartphone très sérieux. Évidemment, lorsque l’on regarde le Galaxy Alpha, on comprend très bien quel concurrent est visé. Bien que dévoilé à la mi-août, le Galaxy Alpha veut se positionner comme un adversaire de l’iPhone 6, officialisé le 9 septembre dernier.

Ce Galaxy Alpha a-t-il tous les atouts pour concurrencer l’iPhone 6 ? Ce nouveau design peut-il séduire ? Peut-il devenir un concurrent de son grand frère, le Galaxy S5, ou est-ce une offre complémentaire ? Voici autant de questions auxquelles nous allons répondre, à travers ce test, en décortiquant les différents aspects du smartphone.

Accrochez vos ceintures, nous partons à la découverte de ce Galaxy Alpha.

Sommaire

Ambiance Générale :

L’arrivée d’un nouveau terminal à la rédaction est toujours un immense plaisir. C’est une grande excitation qui s’empare alors de nous à l’idée de découvrir un nouveau produit, et le Galaxy Alpha n’échappe pas à la règle.

C’est désormais devenu une habitude, coutume lancée par le Galaxy S4, c’est un emballage 100% recyclable qui nous est proposé :

Alors que jusqu’à présent, cet emballage possédait un aspect bois, la couleur tire sur le blanc et n’est pas sans rappeler les motifs présents sur la coque arrière de l’appareil. Cet emballage apparait un peu plus flatteur que les précédents à l’aspect, mais cela reste un emballage. Ce qui nous importe est l’appareil qui se trouve à l’intérieur.

A noter qu’une étiquette sur l’emballage nous rappelle que l’appareil dispose du Region Lock, pour éviter le marché gris. Cependant, si vous achetez votre terminal en Europe avec une carte SIM européenne, vous n’aurez pas de soucis à vous faire.

Maintenant que nous avons réceptionné notre Galaxy Alpha, il ne reste donc plus qu’à ouvrir la boite pour découvrir le terminal en lui-même, dans une livrée dite Frosted Gold :

Nous faisons donc connaissance avec notre smartphone à la finition métallique. Comme à l’accoutumée, il n’est pas livré seul, et l’on retrouve donc un chargeur, un câble USB/MHL, un kit mains-libres ainsi que plusieurs embouts de rechange et un mode d’emploi succinct :

Même si Samsung a voulu renouveler son design, l’air de famille des terminaux Galaxy est bien présent, et la ressemblance avec le Galaxy S2 est assez frappante. On retrouve donc une évolution, sans être pour autant une rupture totale. Cela permettra au consommateur de s’y retrouver, tout en possédant un smartphone ayant adopté un nouveau dress code.

Pour s’en convaincre, il suffit de disposer le Galaxy Alpha, entre le Galaxy S4 et le Galaxy S5 :

Autre preuve, la coque arrière du Galaxy Alpha, en plastique :

Mais la sensation et l’aspect visuel ne sont pas les mêmes que sur le Galaxy S5. Cependant, cette coque arrière, bien qu’en plastique et qui continuera à faire râler certains irréductibles, possède un avantage indéniable. Elle permet en effet d’accéder à la batterie, qui est amovible.

Le Galaxy Alpha reste difficile à caser dans une catégorie particulière. Alors que tous les flagships des principaux constructeurs disposent d’une diagonale de 5 à 5.5 pouces, le petit dernier de Samsung se contente d’une dalle de 4.7 pouces. A titre de comparaison, le Galaxy S3 embarquait un écran de 4.8 pouces.

De ce fait, on dispose d’un terminal plus compact, tenant mieux dans les doigts et adapté à ceux qui ne possèdent pas une grande main. Alors que le Galaxy S5 mesure 142 x 72.5 x 8.1mm, le Galaxy Alpha dispose d’un boitier de 132.4 x 65.5 x 6.7 mm. Oui vous avez bien lu, le Galaxy Alpha ne mesure que 6.7mm d’épaisseur.

Mais revenons au design de notre smartphone. Sur l’arrière, notre coque arbore des motifs inédits, sous forme de petite croix. Là encore, c’est très subjectif, et cette finition ne sera pas forcément du goût de tout le monde. Cependant, elle a l’avantage d’offrir un très bon grip :

Mais si la coque arrière fait toujours confiance au plastique, le changement vient réellement du reste du téléphone. Oubliez la finition plastique qui s’écaille à la première chute, le smartphone bénéficie d’un châssis métallique. Alors que l’on aurait pu craindre une augmentation du DAS (Débit d’Absorption Spécifique), il n’en est rien et affiche 0.400W/kg. De même, l’utilisation de l’aluminium ne nuit pas au poids, avec seulement 115g sur la balance.

Et il faut bien avouer que le Galaxy Alpha est fort élégant, avec ce châssis métallique. Samsung ne s’y est d’ailleurs pas trompé et a repris ce design pour le Galaxy Note 4 :

En partie basse, on retrouve le port MHL 2.0, ainsi que le haut-parleur :

Sur les côtés, les boutons Power et Volume sont également en métal :

A noter que le bouton Volume disposent de petites sur-épaisseur, ce qui s’avère plutôt pratique à l’utilisation.

Continuons avec la partie haute de l’appareil. On retrouve le port jack 3.5mm. En revanche, Samsung n’a pas jugé bon d’embarquer un port infrarouge comme sur les derniers flagships :

Sur la partie arrière, c’est le capteur photo de 12 mégapixels qui est présent, accompagné d’un flash à LED et d’un capteur de fréquence cardiaque :

Dès que l’on enlève la coque arrière, on accède donc à la batterie de 1860mAh qui reste amovible.

En revanche, deux changements sont à noter. Tout d’abord, il ne s’agit pas d’un slot microSIM mais bien nanoSIM. De ce fait, un passage chez votre opérateur sera nécessaire avant d’installer votre puce.

Ensuite, vous aurez quelques difficultés à trouver un slot microSD, pour la simple et bonne raison que le Galaxy Alpha n’en est pas pourvu. Quand on sait que c’est une demande forte des consommateurs et que la plupart des concurrents commencent à réintégrer ce port, on comprend difficilement la stratégie de Samsung et c’est fort dommage.

Ici pas de joint sur la partie intérieure de notre coque, notre smartphone ne possède pas la certification ip67 et n’est donc pas étanche :

Sur la face avant, on retrouve notre écran de 4.7 pouces, mais également une caméra de 2 mégapixels, ou encore une LED de notifications :

Avec une application telle que LightFlow, vous pourrez facilement contrôler cette petite lumière, relative à n’importe quelle information sur votre terminal (mail, appel manqué, SMS/MMS, …)

Sous l’écran, et fidèle à sa gamme, Samsung a intégré son bouton Home, entouré des touches tactiles Gestionnaires de tâches et Retour arrière :

Le bouton Home renferme, quant à lui, le scanner d’empreintes digitales, mais reste parfaitement invisible :

Voilà donc pour le tour d’horizon de ce nouveau Galaxy Alpha, qui fait la part belle au métal. A noter qu’à sa sortie, ce sont cinq coloris qui sont disponibles. C’est grâce à un procédé d’anodisation du métal qu’il est possible de disposer de ces teintes :

Charcoal Black

Dazzling White

Sleek Silver

Frosted Gold

Scuba Blue

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Prise en main :

Après avoir fait le tour du propriétaire, il est grand temps de rentrer dans le vif du sujet. Même si le Galaxy Alpha ne peut pas être catalogué dans une catégorie précise, il devra faire face à une concurrence acharnée. Avant de commencer notre prise en main, nous avons donc tenu à rappeler les caractéristiques du smartphone :

Ecran	4,7 pouces
Résolution	1280 x 720 pixels
Technologie	Super AMOLED
Densité	312ppi
Processeur	Exynos 5430 cadencé à 1,8GHz
RAM	2Go
Mémoire interne	32Go
Port microSD	Non
Appareil photo	12 mégapixels
Caméra en façade	2 mégapixels
Enregistrement vidéo	4K @30fps
NFC	Oui
Wi-Fi	Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, dual-band, Wi-Fi Direct, DLNA, Wi-Fi hotspot
Bluetooth	4.0 LE
Port infrarouge	Non
Port MHL	micro-USB 2.0
Batterie	1860mAh
Etanchéité	Non
Capteurs	Luminosité, proximité, gyroscope, boussole, accéléromètre, empreintes digitales, rythme cardiaque
Dimensions	132,4 x 65,5 mm
Epaisseur	6,7 mm
Poids	115 g
Prix	599 €

Comme vous pouvez le constater, même si le Galaxy Alpha ne possède pas les toutes dernières caractéristiques techniques, il n’en reste pas moins bien équipé.

Lors de la première prise en main, il faut bien avouer que le Galaxy Alpha surprend par sa finesse et sa légèreté. On aurait presque peur de le casser ou de le tordre tant le smartphone est fin. Cependant, le Galaxy Alpha est parfaitement résistant et ne s’incurve pas en cas de torsion. Samsung avait d’ailleurs insisté sur ce point en nous dévoilant les secrets de sa conception (voir Samsung nous dévoile la fabrication du Galaxy Alpha).

Par rapport à un Galaxy S5, la différence est assez notable :

Et cela se confirme en main :

L’extrême finesse du Galaxy Alpha permet d’avoir une très bonne prise en main, et le revêtement de la coque arrière offre un bon grip. Alors que l’on s’inquiétait de l’augmentation ininterrompue de la taille des écrans, Samsung revient ici à une diagonale plus raisonnable.

A noter que sur les coins du smartphone, des sortes de bourrelet métallique sont présents. Ils permettent de protéger plus efficacement le terminal lors de chutes, les angles étant les parties les plus sensibles d’un smartphone :

La version que nous vous proposons aujourd’hui en test est le Galaxy Alpha répondant à la référence SM-G850F. Il est ici en configuration d’usine, tel que vous pourrez le retrouver en sortie d’emballage. Le firmware G850FXXU1ANI2 est celui d’origine, sous Android 4.4.4 KitKat, non flashé et non rooté. Dans le cas présent, l’appareil est équipé du processeur octo-core Exynos 5430 cadencé à 1.8Ghz et couplé à 2Go de RAM.

Après avoir retourné le smartphone dans tous les sens, il temps de l’allumer. Lors du bootanimation, nous redécouvrons le message qui indique que l’appareil est motorisé par Android, Google ayant imposé cet affichage aux constructeurs de terminaux mobiles :

Après une attente d’environ 15 secondes, nous arrivons sur l’écran d’accueil. Si le design extérieur de l’appareil est inédit, ici, nous sommes bien en présence de Touchwiz tel que nous le connaissons. Samsung a repris la recette utilisée avec le Galaxy S5. Aucun changement graphique notable n’est à prévoir, mais nous reviendrons plus longuement sur Touchwiz et ses fonctionnalités, dans un chapitre dédié. Dans un premier temps, nous avons laissé notre Galaxy S5 dans une configuration proche de celle initiale.

Comme nous le soulignions au début de ce paragraphe, le Galaxy Alpha possède un écran de 4.7 pouces. Alors que les dalles Full HD sont présentes sur le marché depuis deux ans, on aurait pu s’attendre à ce que Samsung le propose sur son terminal. Mais la firme sud-coréenne a préféré embarquer une dalle HD, d’une résolution de 1280 x 720 pixels. De ce fait, alors qu’on aurait pu s’attendre à une densité de pixels de 468ppi, elle est ici de 312ppi.

Alors certes si il s’agit d’une petite déception, cela reste néanmoins parfaitement correct et il est très difficile de discerner les pixels à l’œil nu. Avec moins de pixels à afficher qu’avec une résolution Full HD, le Galaxy Alpha consomme moins et est plus véloce. Et si c’était le meilleur compromis ?

Cependant, s’il s’agit d’une dalle HD, la qualité est parfaitement au rendez-vous. Les experts de Display Mate ont d’ailleurs souligné sa qualité (voir Les premiers tests du Galaxy Alpha montrent un écran AMOLED encore amélioré) avec un Delta E de 1.35 en échelle de gris, contre 2.74 pour la couleur (plus la valeur est proche de 0, meilleure est la qualité de l’écran).

Pour se faire, et vérifier la qualité de l’écran Super AMOLED de ce Galaxy Alpha, nous l’avons comparé au Galaxy S4 et au Galaxy S5, tous deux disposant d’une dalle Full HD. Le nouveau venu arrive-t-il à tenir la comparaison, malgré une résolution plus faible ?

Pour commencer, nous avons lancé le Play Store (en version 5.0) sur les trois terminaux, en luminosité maximale :

Galaxy S4 vs Galaxy Alpha vs Galaxy S5

A première vue, et contre toute attente, c’est le Galaxy Alpha qui apparait le plus lumineux et qui reproduit le plus fidèlement les blancs. Alors que l’on aurait pu penser que le Galaxy S5 allait sortir vainqueur de cette comparaison, c’est bien le petit dernier qui nous offre la meilleure qualité au niveau des couleurs. Bien que le Galaxy Alpha affiche des caractéristiques techniques un peu inférieures à celles du Galaxy S5, Samsung n’a pas pour autant embarqué un écran au rabais.

Au niveau des couleurs, même si l’AMOLED a une certaine tendance à dégager des blancs légèrement bleutés, Samsung nous offre une grande qualité d’écran. Avec le Galaxy S5, nous avions été surpris par l’évolution produite en une génération. Mais qu’en est-il avec le Galaxy Alpha ? Pour cela, nous avons passé les deux générations, aux côtés du Galaxy Alpha, à l’application Screen Test :

Même si les clichés présents ci-dessus reflètent assez bien la réalité, il ne faut pas oublier les défauts induits par notre appareil photo. Quelques différences sont à noter par rapport à la réalité. Quoi qu’il en soit, notre Galaxy Alpha confirme la première impression, à savoir qu’il apparait comme le plus lumineux et avec des blancs plus fidèles. En revanche, pour la matrice RGB, pas de réelle différence avec ses confrères.

Pour ce qui est des noirs, terrain de prédilection des smartphones Galaxy, il n’y a pas grand chose à dire. Étant donné que les pixels sont éteints, cette teinte est tout bonnement parfaite.

Avec une telle qualité d’image, le confort visuel est total, et la navigation quelle qu’elle soit devient un véritable plaisir :

Un très léger rebord est également présent sur tout le contour du Galaxy Alpha permettant, lorsque le téléphone est posé face contre terre, que l’écran ne soit pas directement en contact avec le sol :

Avec le Galaxy S4, Samsung a introduit la sensibilité tactile élevée. Depuis, cette fonctionnalité est présente sur les terminaux haut de gamme de la marque. Cela permet notamment d’utiliser son smartphone avec des gants. Avec l’automne qui s’installe, l’hiver n’est plus très loin et cette fonctionnalité pourra s’avérer très pratique. Ainsi, plus besoin d’enlever ses gants pour manipuler sons smartphone.

On aurait pu craindre que le constructeur sud-coréen ne reconduise pas cette fonction, mais fort heureusement, la sensibilité tactile élevée est bien présente, et nous avons pu le vérifier.

Pour l’activer, il suffit de se rendre dans Paramètres -> Affichage puis cocher la case Augmenter sensib. tactile :

A noter que l’option existe également sous forme de raccourcis dans la barre de notifications.

Mais continuons notre découverte de l’appareil et passons à l’écran de verrouillage. Comme c’est le cas depuis le passage à Android 4.4 KitKat, seul un raccourci, vers l’appareil photo est présent :

A l’image d’Android Stock, il n’est plus possible d’ajouter une liste de raccourcis sur l’écran de verrouillage. Il faudra donc se contenter de l’appareil photo, comme seul et unique raccourci disponible.

Après avoir déverrouillé votre smartphone, vous êtes donc en présence de l’écran d’accueil.

Par rapport à un Galaxy S5, aucun changement notable n’est à signaler. On retrouve la même version de Touchwiz qui avait évolué avec le dernier haut de gamme de Samsung. On retrouve donc notre widget météo, ainsi que le petit carré blanc, en bas à droite, bien connu des utilisateurs Android, et permettant d’accéder à l’ensemble des applications installées :

C’est désormais devenu une habitude sur les terminaux Galaxy, le bouton Paramètres n’est plus présent à la gauche du bouton Home et a laissé sa place au gestionnaire des tâches. De ce fait, pour accéder aux réglages, cela se fait directement depuis le haut de l’interface, à côté de Téléchargements.

Vous y retrouvez toutes les possibilités offertes par Touchwiz, comme le triage, la création de dossiers, la suppression d’applications ou encore la mise en place d’un fond d’écran :

Petite astuce, si vous restez appuyé deux secondes sur le bouton Gestionnaire des tâches et correspondant à l’ancien bouton Paramètres, on retrouve le fonctionnement classique de ce dernier. En somme, cette touche dispose désormais de deux fonctions :
– appui court -> Gestionnaire de tâches
– appui long -> Paramètres

Si, à première vue, l’interface fétiche de Samsung n’a pas évolué par rapport au Galaxy S5, nous allons faire un tour d’horizon des fonctionnalités qu’apportent cette surcouche sur le Galaxy Alpha.

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Touchwiz :

Avec Android, on dispose d’un système d’exploitation Made by Google, commun à de nombreux constructeurs de terminaux mobiles. Cependant, afin de donner une identité propre à sa gamme de produits, chaque firme propose une surcouche. Chez Samsung, il s’agit de Touchwiz qui, bien que réputée lourde et fastidieuse, a connu un joli dépoussiérage avec l’arrivée du Galaxy S5.

Avec le Galaxy Alpha, on retrouve le même univers et lorsque l’on met les deux smartphones l’un à côté de l’autre, il est difficile de voir une différence. Si vous venez d’un modèle plus ancien, pas d’inquiétude, Samsung n’a pas révolutionné ici son interface, et seuls quelques changements graphiques ont été effectués.

Afin d’y voir plus clair, nous allons passer ensemble les différentes fonctionnalités et nouveautés offertes par cette version de Touchwiz. Cela vous permettra de découvrir toutes les fonctionnalités que nous offre la nouvelle interface dessinée par Samsung.

Et commençons tout d’abord par le menu Paramètres. Si ce dernier n’est pas une nouveauté en soi, la manière dont Samsung l’a revu incarne le mieux les changements graphiques opérés par Touchwiz depuis quelques mois.

Ici, nous retrouvons une disposition, bien particulière, des différents réglages, qui n’est pas sans rappeler Tizen :

On retrouve donc une grille d’icônes, rangées par sous-menu. Cela peut paraitre un peu déroutant, et si vous préférez retrouver une disposition plus classique, il est tout à fait possible de revenir à un menu disposant d’une longue liste exhaustive :

Pour cela, il suffit de cliquer sur l’icône Paramètres (en haut à droite), puis dans le Type d’affichage, choisir Liste. Mais vous avez également la possibilité de sélectionner Onglet, offrant alors un classement par sous-menus, ce qui permet d’y voir plus clair :

Il ne vous reste donc plus qu’à choisir la disposition que vous préférez. Pour le reste, pas de changement, lorsque vous appuyez sur l’une des icônes, on accède aux différentes fonctions et réglages d’Android.

Découvrons (ou redécouvrons) les fonctionnalités présentes sur notre smartphone :

Smart Screen :

Depuis le Galaxy S3, Samsung a introduit de nombreuses fonctions dite Smart. Nous allons rapidement les revisiter, même si désormais, vous commencez à y être habitués.

Smart Stay :

Cette fonctionnalité fort pratique permet de traquer votre regard, permettant de garder l’écran allumé. Ainsi, lorsque vous êtes en train de regarder votre smartphone, Smart Stay détecte vos yeux posés sur l’écran, empêchant ainsi l’appareil de se mettre en veille. Vous pourrez activer cette fonction en vous rendant dans Paramètres -> Affichage et de sélectionner la case Veille intelligente.

Rotation intelligente :

Comme pour Smart Stay, le Galaxy Alpha scrute votre regard pour empêcher la rotation de l’écran, en fonction de la position de votre tête. Ainsi, lorsque vous êtes allongés sur votre lit, vous n’aurez plus besoin de désactiver la rotation de l’écran sous peine de voir l’interface pivoter de 90°. Smart Rotation vous permettra alors de vérifier l’orientation de votre tête afin de garder la bonne disposition de l’image.

Mais la fonction (disponible dans Paramètres -> Affichage -> Rotation de l’écran) garde toujours ses mêmes petits défauts que précédemment. C’est ainsi que si elle peut s’avérer très pratique dans certaines situations, elle ralentit la rotation normale de l’écran. Évidemment, le temps de calcul de la scrutation y est pour beaucoup et nécessite un temps de réponse légèrement plus long qu’à l’accoutumée.

Smart Pause :

Là encore, Samsung a gardé le principe de scrutation de l’œil, mais appliquée aux vidéos. C’est ainsi que lorsque vous regardez un film sur votre smartphone et que vos yeux quittent l’écran, la vidéo se met automatiquement en pause. La lecture reprend dès que votre regard revient sur l’écran.

Désormais, lorsque vous regarderez votre série ou votre film préféré sur votre smartphone, vous n’en perdrez plus une seule miette. Vous trouverez la fonction dans Paramètres, puis Mouvements et gestes.

Air View :

Air View n’est plus à présenter également. C’est le Galaxy Note 2 qui a introduit cette fonctionnalité avec le S Pen. Le Galaxy S4 l’a démocratisé grâce à la technologie dite de floating touch. Le terminal détecte alors votre doigt, quand celui-ci est à proximité de la dalle, sans la toucher.

Techniquement, cela est possible grâce à la détection de l’électricité statique présente dans le doigt. L’appareil détecte automatiquement lorsque notre doigt est arrêté au-dessus d’une zone particulière. Cette fonctionnalité est intégrée dans le Gorilla Glass 3 et est donc totalement gérée par l’écran lui-même.

Disponible dans Paramètres -> AirView, cette fonction s’active dans le calendrier, la galerie, le lecteur vidéo ou encore dans l’application Téléphone. Cela permet d’ouvrir des pop-up pour des compléments d’informations :

Adapt Display

En terme d’appareils mobiles, et plus particulièrement d’écrans, deux écoles s’affrontent. D’un côté, on trouve les dalles LCD, alors qu’en face, c’est la technologie AMOLED qui est présente. C’est cette dernière que Samsung utilise depuis ses premiers smartphones Galaxy et que la firme a décidé de réintégrer à ses tablettes, avec les dernières Galaxy Tab S.

Pour rappel, avec le Galaxy Alpha, nous possédons ici un écran de 4.7 pouces, d’une résolution de 1280 x 720 pixels. Si la définition n’est « que » de 312ppi, la dalle n’en reste pas moins de qualité. La confrontation avec le Galaxy S5, pourtant de grande qualité, le prouve.

Et pour améliorer davantage cette expérience, Samsung a reconduit la fonction Adapt Display. Cette dernière permet d’adapter l’image à la nature du contenu affiché par le biais de 7 modes automatiques et 3 modes manuels :

C’est ainsi qu’en fonction des applications utilisées (Galerie, Appareil photo, Internet, Samsung Vidéo et Google Play Livres) et des conditions de luminosité, l’écran pourra afficher des tons différents, afin de vous offrir la meilleure image possible. Selon le cas, la dalle se comportera différemment, avec des couleurs plus ou moins contrastées.

Mais vous pouvez également choisir un des modes manuels, selon votre préférence.

Si depuis quelques modèles haut de gamme, Samsung nous a habitué à proposer un port infrarouge sur le haut du terminal, ce n’est pas le cas avec le Galaxy Alpha. De ce fait, Smart Remote, l’application gérant ce port infrarouge n’est pas présente nativement et reste incompatible avec le smartphone.

Mode privé

L’arrivée de KNOX avec le Galaxy Note 3 a créé certains remous, il faut bien l’avouer. Pourtant vers la sécurité, ce logiciel n’a jamais connu le succès auprès des utilisateurs. Avec le Galaxy Alpha, nous retrouvons une brique de KNOX, appelée Mode privé, moins restrictif que l’application de sécurité.

Pour y accéder, il suffit de se rendre dans Paramètres -> Mode Privé. Lors de la première utilisation, un petit explicatif vous permettra de comprendre le fonctionnement :

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Grâce à cette fonctionnalité, il est possible de garder certaines données, secrètes, sans pour autant devoir basculer vers une nouvelle interface. Vous continuez à garder les mêmes applications et mêmes réglages dans un fonctionnement nominal. Cependant, seules les applications citées précédemment fonctionnement avec ce mode privé. Ainsi, à l’aide d’un code PIN, d’un modèle ou encore d’une empreinte digitale, vous pouvez conserver certaines données à l’abri des regards indiscrets.

Lors de l’activation du Mode privé, une petite icône en forme de porte sera présente dans la barre de notifications. Afin de comprendre son fonctionnement, nous allons prendre l’exemple de la Galerie. Choisissons donc une photo que l’on souhaite garder privée. Pour cela, il suffit de la sélectionner, puis de demander son déplacement dans le mode Privé, par le biais des paramètres :

Alors que l’on pourrait croire qu’une action bien particulière va se produire, il n’en est rien, si ce n’est l’apparition d’un nouveau dossier avec les photos sélectionnées :

A vrai dire, cela est tout à fait normal puisque nous nous trouvons dans le Mode privé. De ce fait, nous avons accès à tous les fichiers. En revanche, lorsque l’on désactive cette fonctionnalité, la photo précédemment sélectionnée n’apparait plus dans la Galerie. Afin de la retrouver, il faut rebasculer en mode Privé. Évidemment, une photo qui a été intégrée au Mode privé peut réintégrée l’espace public en faisant l’action inverse, à savoir depuis les paramètres de la Galerie.

Mais avec le Galaxy Alpha, on retrouve des fonctionnalités plus conventionnelles, aussi bien éditées par Samsung que par Google. Parmi l’une d’elles, on peut citer S Voice qui a connu un léger restylage avec l’arrivée du Galaxy S5. Se voulant un assistant personnel, il suffit de donner oralement des ordres à l’application afin que celle-ci s’exécute.

Pas de grande évolution ici, si ce n’est au niveau graphique. L’application s’exécute rapidement et offre des résultats relativement fidèles. Cependant, dans un environnement bruyant, S Voice trouve ses limites.

Google propose un service similaire, qui ne se contente pas de répondre à vos questions. Il s’agit évidemment de Google Now qui se veut comme un assistant personnel ultra complet. L’application est accessible depuis l’icône bleue comportant un « g » :

Google Now utilise tous les outils installés sur votre smartphone (Gmail, position géographique, recherche internet, …) pour vous donner toutes les informations qui peuvent vous intéresser, le tout en temps réel. Si vous avez l’habitude de suivre une équipe sportive, sans que vous ayez une action quelconque à faire, vous connaitrez les derniers résultats. Mais cela permet également de vous donner le temps nécessaire pour vous rendre de votre domicile à votre lieu de travail, quel que soit votre moyen de locomotion, en fonction du trafic. Vous disposerez également des informations concernant vos prochains rendez-vous, les cours de la bourse ou encore les informations pour votre prochain vol.

Bien évidemment, si l’aspect trop intrusif de Google Now vous rebute, il est toujours possible de désactiver cette fonctionnalité. Mais une fois que l’on y a goûté, il devient difficile de s’en passer.

Mais Samsung nous a également habitué à proposer des fonctionnalités inédites, dont une devrait bientôt voir le jour chez Android. Il s’agit bien évidemment du multi-fenêtrage. Si cela s’avère très pratique sur des grands écrans, comme pour la gamme Note ou les tablettes de la marque, le multi-fenêtrage peut également rendre des services sur des terminaux plus modestes en terme de taille d’écran.

C’est ainsi qu’avec le Galaxy Alpha, bien que nous ayons une dalle de 4.7 pouces, il est tout à fait possible d’ouvrir deux fenêtres simultanément et augmenter ainsi sa productivité.

Pour cela, il faut activer l’option dans la barre de notifications puis rester appuyé pendant deux secondes sur le bouton tactile Retour arrière. Une nouvelle barre verticale fait alors son apparition sur le côté gauche de notre interface :

On retrouve alors une liste d’applications compatibles avec le multi-fenêtrage, et pas seulement des applications développées par Samsung. Vous remarquerez d’ailleurs que la version mobile de Planète Galaxy est compatible et pourra être utilisée avec ce mode.

Il vous suffit alors de lancer l’application, puis d’en faire glisser une seconde, depuis la barre latérale, afin d’activer ce mode. Dans notre cas, nous avons choisi notre application et le lecteur de musique. Les deux applications peuvent alors être visionnées et utilisées en même temps. Mais vous pouvez changer le partage d’écran, afin que l’une des deux applications soit davantage visible que l’autre :

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Cependant, si dans le cas présent, le partage d’écran est parfaitement symétrique, il est tout à fait possible de le modifier. Vous pouvez ainsi choisir d’avoir une fenêtre qui soit prédominante par rapport à l’autre. Pour cela, il suffit d’appuyer sur le rond présent au milieu de l’interface, qui ouvre une pop-up pour contrôler le partage d’écran. On peut donc gérer le partage depuis ce bouton, mais également choisir d’inverser les applications ou revenir à une seule fenêtre :

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Ainsi, plus besoin de devoir jongler entre plusieurs fenêtres, vous pouvez travailler plus facilement, en visionnant d’un seul coup d’œil, toutes vos données.

Si avec le menu Paramètres, Samsung a apporté un peu de nouveautés, c’est également le cas au niveau de la barre de notifications. Comme à l’accoutumée, c’est en faisant glisser son doigt du haut vers le bas qu’on peut la faire apparaitre :

Depuis le Galaxy S5, ce ne sont plus des icônes carrées, soulignées pour montrer l’activation ou nom de la fonction, qui sont présentes. Elles cèdent leur place à des icônes rondes qui ne sont pas sans rappeler ce que l’on a pu voir avec Tizen.

Ce sont 5 icônes qui sont présentes dès la descente de la barre, ainsi que le contrôle de la luminosité, du son et l’horodatage. En faisant glisser ces icônes vers la gauche, ce sont 5 autres icônes qui apparaissent.

Mais tout cela est modifiable et personnalisable. Pour cela, si vous regardez bien, en haut à droite, vous trouverez deux petites icônes. La première, en forme d’engrenage est le raccourci pour accéder directement aux paramètres. La seconde, en revanche, vous permettra d’accéder à la seconde barre de notifications. A noter que vous pouvez également y accéder en faisant descendre la barre de notifications avec deux doigts. Celle-ci apparaîtra alors sans passer par la première barre de notifications.

Vous allez alors retrouver l’ensemble des raccourcis de la barre de notifications, soit 21 icônes, en un seul et même écran :

Mais comme nous vous le disions, cette barre de notifications est personnalisable. Vous pouvez ainsi modifier l’ordre des raccourcis et changer la disposition des icônes, comme bon vous semble.

Pour cela, lorsque la barre avec tous les raccourcis est descendue, il faut cliquer sur l’icône en forme de crayon. Cela permet alors d’accéder au panneau de personnalisation :

Vous pouvez alors vous en donner à cœur joie et changer complètement l’ordre des raccourcis. Il suffit de faire glisser les icônes à la place que vous souhaitez pour qu’elle s’y intègre. Vous pouvez également choisir de garder visible ou non, le contrôle de la luminosité et du son dans la barre de notifications.

Mais avec le Galaxy Alpha, Samsung a décidé de reconduire bien plus que quelques fonctionnalités et l’interface du Galaxy S5. C’est ainsi que comme son grand frère, le smartphone dispose d’un scanner d’empreintes digitales. Comme pour le Galaxy S5 ou les Galaxy Tab S, ce capteur est directement logé dans le bouton Home et reste ainsi invisible à l’œil nu.

Mais ce dernier n’est pas opérationnel nativement. Il faut donc commencer par l’activer, très facilement, en se rendant dans Paramètres -> Lecteur d’empreintes :

La première étape consiste à rentrer son empreinte digitale. Pour cela, huit passages sur le bouton Home seront nécessaires, du haut vers le bas :

En tout, ce sont trois empreintes que vous pourrez enregistrer. Certes, si le capteur d’empreintes digitales vous permet de déverrouiller votre smartphone, il permettra également de vérifier votre compte Samsung ou payer grâce à l’application PayPal.

Lorsque vous souhaitez utiliser le scanner, pour déverrouiller votre smartphone, par exemple, il suffit de faire glisser son doigt sur le bouton Home, en commençant le geste sur le bas de l’écran. Globalement, le capteur s’avère assez réactif et il est assez rare de devoir recommencer l’opération.

Bien évidemment, dans le cas d’une telle reconnaissance, on peut se poser la question de sa fiabilité. Dans l’éventualité où l’opération se déroule mal et que l’appareil n’arrive pas à reconnaitre votre empreinte, un code PIN, que vous aurez préalablement défini lors du paramétrage du capteur, est présent. Il permet alors de déverrouiller le smartphone et/ou faire ses achats.

Si vous êtes un inconditionnel du code PIN ou d’un modèle pour déverrouiller, la découverte du scanner d’empreintes digitales vaut le détour et vous fera peut-être changer d’avis sur ce capteur. Pour le reste, c’est un équipement qui reste un peu gadget, et même si les constructeurs l’intègrent de plus en plus, l’engouement auprès du consommateur reste assez limité.

Mais le scanner d’empreintes digitales n’est pas le seul équipement hérité du Galaxy S5. C’est ainsi qu’un capteur de fréquence cardiaque est également présent, couplé à l’application S Health. L’application de sport/fitness est un véritable argument de vente et la version 2.0 apporte ici de nombreuses nouveautés.

Et comme c’est le cas à chaque fois, il faut commencer par rentrer son profil :

Cependant, si vous possédez déjà un terminal Galaxy embarquant S Health, il ne sera pas nécessaire de redonner toutes ces informations. Il vous suffira alors de faire une restauration grâce à votre compte Samsung, si bien évidemment, vous avez effectué une sauvegarde sur votre précédent terminal. Dans ce cas, vous disposerez alors de toutes les données collectées précédemment.

Après cette étape d’initialisation, on accède alors au menu principal. L’affichage est clair et intuitif, permettant d’accéder facilement à toutes les fonctions de l’application :

On retrouve ainsi le podomètre qui comptera vos pas, tout au long de la journée, et vous indiquera ainsi, le nombre de calories que vous avez brûlé, ainsi que la distance parcourure :

Et vous pourrez même suivre votre parcours, vos évolutions au cours de la journée, de la semaine ou du mois, grâce à un graphique résumant vos performances :

Si le podomètre directement intégré au smartphone est une bonne chose, Samsung a également ajouté de nouveaux modes d’exercice. C’est ainsi que quatre modes d’exercice sont présents, course, marche, vélo et randonnée :

A la manière d’un coach, vous pouvez suivre votre activité, sans qu’aucune action particulière durant l’exercice soit nécessaire. Prenons l’exemple de la marche. Il suffit d’activer le GPS, de démarrer l’application puis de s’adonner à notre activité.

Un nouvel écran va alors apparaitre, ce qui vous permettra de consulter les données propres à votre exercice en temps réel. Mais ce n’est pas tout, puisque la trajectoire est également visualisable :

Et puisque le Galaxy Alpha peut également faire office de lecteur MP3, l’outil musical est directement intégré à l’application. De ce fait, vous n’avez pas besoin de sortir de S Health, tout se contrôle depuis la même interface.

Lorsque vous avez achevé votre activité, il suffit alors d’appuyer sur le bouton Pause. Vous allez alors retrouver un résumé de votre exercice, ainsi que le parcours effectué :

Et si cela ne vous suffit pas, le détail complet de votre exercice est disponible, avec les données métriques, les calories brûlés, votre vitesse ou encore le dénivelé :

De même, on peut afficher la carte, avec le trajet que nous venons d’effectuer. On remarquera que la précision est bien au rendez-vous :

Enfin, un graphique vous permettra d’avoir une courbe de votre vitesse, durant votre exercice :

On pourra juste regretter qu’une corrélation ne soit pas faite entre les différentes données. On aurait ainsi pu disposer d’une page avec plusieurs graphiques, comme la vitesse, le rythme cardiaque ou encore le dénivelé, le tout avec la trajectoire. Ainsi, en cliquant sur un point d’un de ces graphiques, on pourrait avoir la correspondance avec les autres graphiques et voir à quelle position géographique cela correspond.

A noter que si vous disposez d’une Gear 2 ou du bracelet Gear Fit, vous pouvez récolter les données issues de l’appareil, comme le rythme cardiaque et les afficher dans l’application.

Et pour compléter l’application S Health, notre terminal est équipé d’un capteur de fréquence cardiaque. Ce dernier se situe à l’arrière du Galaxy Alpha, juste à côté de l’appareil photo. Afin de connaitre son pouls, il faut se rendre dans S Health, puis choisir Fréquence cardiaque et poser son doigt sur le capteur :

Pour le reste, le Galaxy Alpha vous guidera, l’opération restant relativement simple. Il suffit simplement de rester immobile et silencieux pendant quelques secondes, afin que le terminal puisse prendre votre pouls et vous l’afficher :

Même si cela parait assez évident, il ne faut pas oublier qu’il s’agit ici d’une mesure à l’instant t. Si vous souhaitez suivre votre rythme cardiaque durant une activité, il faudra recourir à la Gear 2 ou au Gear Fit.

Cependant, de base, sans devoir coupler notre smartphone à un autre appareil, nous disposons déjà d’un grand nombre d’informations. Grâce à S Health et à la batterie de capteurs embarqués, le Galaxy Alpha pourra parfaitement devenir votre compagnon idéal pour votre pratique sportive.

Comme on peut le voir, même si Touchwiz a souvent été critiquée, Samsung nous propose ici une surcouche contenant bon nombre de fonctionnalités pratiques. Point positif, le dépoussiérage opéré depuis quelques mois par la firme se confirme, permettant une utilisation simple et optimale du smartphone.

Et comme tout smartphone Galaxy qui se respecte, le Galaxy Alpha est personnalisable, point suivant sur lequel nous allons nous pencher.

Sommaire

Personnaliser son Galaxy Alpha :

La personnalisation est le propre d’Android, et la surcouche de Samsung, Touchwiz, n’empêche en aucun cas les possibilités offertes par l’OS. Bien évidemment, cette personnalisation s’étage selon différentes possibilités.

Pour les plus néophytes d’entre nous, la personnalisation passe par les différents outils qui sont proposés au sein de l’interface. Mais cela ne se résume pas à ces possibilités, et si vous souhaitez pousser plus loin la personnalisation, vous pourrez commencer à piocher dans les launchers pour ajouter de nouveaux thèmes, ou changer totalement de ROM (voir notre lexique).

Sur ce point, Samsung s’est toujours montré assez ouvert, en déverrouillant systématiquement le bootloader de ses appareils. Le Galaxy Alpha n’échappe pas à la règle et de ce fait, il est facilement possible de flasher de nouvelles ROMs, en activant le mode Download :

Mais continuons avec Touchwiz. Comme nous avons pu le voir précédemment, notamment avec la barre de notifications et le menu Paramètres, le constructeur sud-coréen a souhaité apporter des changements graphiques.

Cependant, la firme sud-coréenne a gardé quelques fonctionnalités de l’expérience d’Android Stock. Commençons avec l’écran de verrouillage qui se présente de la sorte, lors du premier démarrage :

Sans grande surprise, on retrouve donc l’horodatage ainsi que la météo du lieu où l’on se trouve. En bas à droite, c’est le raccourci vers l’appareil photo qui est présent. Si vous le souhaitez, vous pouvez d’ailleurs supprimer ce raccourci pour disposer d’un écran de verrouillage plus sobre.

Comme c’est désormais devenu le cas depuis le passage à Android 4.4 KitKat, il n’est plus possible d’ajouter d’autres raccourcis. C’est dommage, même si cela reste dans l’esprit d’Android Stock.

Bien évidemment, il est possible de modifier l’écran de verrouillage, en changeant par exemple l’image affichée :

En ce qui concerne le déverrouillage, Samsung nous propose plusieurs effets visuels. A vous de choisir parmi une liste de cinq possibilités, l’effet qui vous convient le mieux :

Autre point, très pratique, lorsque vous mettez votre smartphone en mode Hors-ligne (ou mode avion), il est possible de désactiver cette absence de réseau directement depuis l’écran de verrouillage, sans devoir descendre la barre de notifications :

Après avoir passé l’étape du déverrouillage de votre smartphone, on se retrouve donc en présence du bureau d’accueil. Comme nous vous l’indiquions précédemment, aucune nouveauté particulière n’est à mentionner, si ce n’est peut-être le widget météo transparent, permettant une plus grande visibilité de l’image de fond.

Comme à l’accoutumée, vous pouvez ajouter ici les raccourcis vers vos applications préférées ou des widgets :

Afin d’ajouter les widgets, il suffit simplement de « pincer » l’écran pour offrir un nouvel affichage et personnaliser vos bureaux :

A noter qu’il est également possible d’activer cette fonction en restant appuyé pendant environ 2 secondes sur la touche tactile Gestionnaire de tâches. Si l’on peut ajouter des widgets, cette option permet également de gérer les fonds d’écran ou l’animation 3D pour le passage entre les bureaux.

En cliquant sur Widgets, on retrouve donc tous les widgets disponibles, nativement et ceux idoines aux applications que vous avez pu installer :

Cependant, si vous êtes observateurs, vous avez pu apercevoir une toute petite icône représentant deux traits verticaux. Juste au-dessus des applications présentes en bas de l’interface, vous la trouverez à gauche des icônes représentant chacun des bureaux. Il s’agit de l’accès à My Magazine, une interface un peu particulière, qui a vu le jour avec les Galaxy Tab Pro et le Galaxy Note Pro 12.2. Lorsque vous vous trouvez sur le bureau d’accueil, un glissement de la gauche vers la droite vous permet également d’y accéder.

C’est alors qu’on découvre une nouvelle interface à base de tuiles :

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Bien plus qu’un nouveau menu, il s’agit là d’un complément aux bureaux classiques, à base de widgets, qui restent modifiables. Ce sont ici quatre widgets qui sont présents, avec prévisualisation des informations. Ces dernières sont toutes tirées du flux d’actualités de Flipboard, installée nativement sur votre smartphone. En cliquant sur l’une des informations disponibles, cela vous ramènera à l’application pour consulter l’intégralité de l’article.

Bien évidemment, vous pouvez configurer ces widgets de manière à ne faire apparaître que les catégories qui vous intéressent :

Si Flipboard offre ici les différents fils d’actualité, vous n’êtes pas obligé de vous contenter de cette application. C’est ainsi que vous pouvez ajouter d’autres médiaux sociaux et donc enrichir votre interface :

Mais revenons à notre écran d’accueil. Si Android Stock place ce bouton au milieu, Samsung préfère le positionner sur la droite des raccourcis. Le fameux carré blanc permettant l’accès aux applications est toujours présent, indéboulonnable :

On peut alors gérer les applications, les déplacer au sein de la page, les ranger par dossier ou les supprimer (quand elles ne sont pas natives). Pour cela, il suffit d’appuyer sur le bouton paramètres, situé en haut à droite, ou rester appuyé pendant deux secondes sur le bouton Gestionnaire de tâches :

Parmi les options qui se présentent à nous, on en retrouve une, dénommée Les indispensables GALAXY. Si Android est le système d’exploitation avec accès au Play Store pour télécharger des applications, il ne faut pas oublier que Samsung dispose de son propre magasin d’applications, le Galaxy Apps. Grâce à cette option, on retrouve toutes les applications développées par Samsung, spécifiquement pour les smartphones de la marque :

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Bien évidemment, vous n’installerez pas toutes les applications présentes dans cette liste. Parmi toutes celles qui sont disponibles, certaines sont déjà installées nativement, mais la plupart sont simplement pré-installées. Si cela vous intéresse, vous pourrez les télécharger et les installer sur votre Galaxy Alpha. Parmi toutes ces applications, on peut citer S Translator, l’outil de traduction de Samsung, Group Play, Story Album ou encore S Note.

De ce fait, c’est à l’utilisateur de choisir les Samsung Apps qu’il souhaite et donc ne pas encombrer inutilement la mémoire interne de son terminal. Cela apparait comme une bonne solution, chacun étant maitre des applications qu’il souhaite installer sur son Galaxy Alpha.

En commençant ce chapitre, nous évoquions l’aspect personnalisation d’Android. Aussi, est-il possible que vous soyez un adepte des launchers alternatifs qui pourraient venir en remplacement de Touchwiz.

Pour cela, rien de plus simple. Après avoir installé le launcher qui vous vous convient, il suffit de vous rendre dans Paramètres -> Applications par défaut :

Cette option, disponible depuis Android 4.4 KitKat permet de jouer sur deux critères : le client de messagerie et le lanceur. Si des valeurs par défaut sont enregistrées, il est toujours possible de les modifier, au gré de votre humeur.

Ainsi, pour le launcher, à vous de choisir celui qui vous convient :

Si vous en installez un nouveau, il sera disponible ici, et il vous suffira simplement de le sélectionner, sans autre manipulation.

De même pour les messages :

Mais il faut bien l’avouer, Samsung aime bien ajouter sa petite touche personnelle et nous proposer des outils inédits. C’est ainsi qu’avec le Galaxy S5, nous avons découvert une option dénommée Boite à outils. Comme le Galaxy Alpha reprend l’interface de son grand frère, la fonction est logiquement embarquée. Elle est d’ailleurs présente dans la barre de notifications :

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un petit widget qui se présente comme un raccourci pour certaines de vos applications favorites. Venant en surimpression de l’interface, elle est constituée de plusieurs raccourcis et reste totalement paramétrable. De ce fait, vous pouvez modifier et ajouter des raccourcis, dans la limite de cinq applications :

C’est alors qu’un petit rond blanc fait son apparition, en surimpression de l’interface. Si la position initiale ne vous convient pas, qu’à cela ne tienne, vous pouvez le déplacer là où bon vous semble sur l’écran. En appuyant dessus, une petite liste verticale apparait alors, avec les raccourcis que vous avez choisi :

Cela peut s’avérer assez pratique lorsque vous êtes un habitué du multi-tâches et que vous naviguez d’une application à une autre. A noter que cette Boite à outils peut être désactivée directement depuis la barre de notifications.

Enfin, et c’est sûrement une option qui intéressera les plus baroudeurs d’entre nous, une fonction dite d’Assistance sécurité est présente, directement dans les Paramètres :

Afin de l’activer, il est nécessaire de rentrer au préalable un contact. Une fois que cette opération est effectuée, le mode est enclenché. Imaginons que vous vous trouvez dans un endroit isolé et que vous ayez besoin d’assistance, ce mode pourrait grandement vous aider, notamment pour appeler les secours et vous localiser, tout en désactivant toutes les autres fonctions inutiles et optimisant au maximum la batterie, grâce au passage en Ultra Economie d’énergie :

Il ne vous reste alors plus qu’à activer les différents réglages :

Dès que ce mode est activé, seules les fonctions vitales sont gardées. C’est ainsi que l’on retrouve le module téléphone, les messages, internet et le service de localisation. Vous pouvez également envoyer des images ou enregistrement en appuyant trois fois d’affilée sur le bouton Power. Enfin, et comme c’est souvent le cas dans ces situations, les conditions géographiques peuvent évoluer désagréablement, et dans ce cas, vous êtes avertis, ce qui peut vous permettre de trouver un abri.

Pour activer l’Assistance sécurité, rien de plus simple, il vous suffit simplement de rester appuyé sur le bouton Power, comme si vous vouliez éteindre le terminal, et ainsi trouver l’option :

Si clairement ce Mode Urgence n’est pas utilisable au quotidien, le fait d’en disposer est un véritable plus. Il peut être assimilé au service de SOS intégré dans certaines voitures.

Penchons-nous maintenant sur le fonctionnement de l’appareil et ses réelles performances.

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Fonctionnement :

Il est désormais temps de s’intéresser aux performances de notre Galaxy Alpha, et de soulever le capot pour découvrir les entrailles de notre smartphone. Qu’en est-il réellement des performances et du fonctionnement général du Galaxy Alpha ? Pour rappel, notre Galaxy Alpha, sous la référence SM-G850F, dispose d’un processeur octo-core Exynos 5430. Il s’agit de la combinaison d’une puce quad-core Cortex A15, cadencé à 1.8Ghz et d’un quad-core Cortex A7, à 1.3Ghz, le tout épaulé par 2Go de RAM. A noter également qu’il s’agit du premier processeur gravé en 20nm, permettant davantage de performances, moins de chauffe et donc une consommation d’énergie maitrisée.

Pour ce qui est de la partie graphique, Samsung a intégré sa puce Mali-T628MP6. Il s’agit du même GPU que celui embarqué dans le processeur Exynos 5422, mais la puce voit ici sa fréquence passer de 533 MHz à 600 MHz. Concernant les performances, la puce supporte aisément la résolution QHD (2560 x 1440 pixels), ainsi que le nouvel écran Super AMOLED de notre modèle.

Pour ce qui est de l’espace de stockage, Samsung a doté le Galaxy Alpha d’une mémoire interne de 32Go. En revanche, et contrairement à ses habitudes, le constructeur sud-coréen n’a pas jugé bon d’intégrer un slot microSD. Alors que c’est une demande forte des utilisateurs, l’absence de slot microSD est véritablement un inconvénient du Galaxy Alpha, et cela pourra en rebuter plus d’un. Vraiment dommage.

Lors de la sortie du Galaxy S4, Samsung avait été largement critiqué pour la non-optimisation de sa surcouche Touchwiz. Sur 16Go de mémoire interne, l’espace alloué au système d’exploitation était de 9Go, soit plus de la moitié. Avec le Galaxy S5, le constructeurs sud-coréen a opéré une nette amélioration, offrant réellement 11Go de mémoire interne. Ici, avec le Galaxy Alpha, ce sont un peu plus de 6Go qui sont nécessaires pour le système d’exploitation. De ce fait, ce sont quasiment 26Go d’espace mémoire qui restent disponibles pour stocker vos données :

Sur la papier, notre Galaxy Alpha parait donc bien armé, avec un fonctionnement général sous Android 4.4.4 KitKat. Aussi, pour en avoir le cœur net, nous avons décidé de passer notre smartphone à quelques benchmarks. Et même si cela n’est pas toujours très représentatif à 100% des performances réelles de l’appareil, les benchmarks donnent une bonne idée des capacités des smartphones, les uns par rapport aux autres.

Afin de se faire une idée des performances de ce Galaxy Alpha, nous l’avons comparé à son frère, le Galaxy S5, qui est équipé d’un processeur Snapdragon 801, d’un GPU Adreno 320 et de 2Go de RAM.

Pour se mettre en jambe, nous avons commencé avec le traditionnel benchmark Quadrant. Ce test logiciel vient tester l’ensemble des composants du terminal. Sont passées à la moulinette, les performances du processeur, les graphismes 2D/3D, la mémoire et les fichiers système :

Passons maintenant au benchmark AnTuTu v5, qui teste également l’ensemble des composants :

Le benchmark nous annonce tout de suite la couleur en qualifiant notre Galaxy Alpha de monstre de puissance. Il faut dire qu’à l’heure actuelle, peu de smartphones peuvent prétendre flirter avec les 50 000 points.

Continuons maintenant avec les tests graphiques. Dans notre cas, et comme nous le soulignions précédemment, il s’agit du GPU Mali-T628 cadencé à 600MHz. Cependant, cette puce n’est pas inédite et est présente sur le marché depuis un an. La seule différence réside dans sa fréquence, qui a été revue à la hausse ici.

Afin de se rendre compte des capacités de la puce, nous l’avons soumise au GFXBench 3.0 Manhattan Offscreen (1080p) :

Afin d’en avoir le cœur net, nous avons décidé de le soumettre au dernier benchmark en la matière, bien connu des gamers, 3DMark . Trois benchmarks sont disponibles : Ice Storm (720p), Ice Storm Extreme (1080p) et Ice Storm Unlimited.

Les smartphones actuels étant devenus trop puissants, les deux premiers benchmarks voient leurs résultats faussés, seul le dernier test met à rude épreuve les terminaux mobiles :

Pour y voir plus clair, nous avons regroupé les résultats de notre Galaxy Alpha, comparé à ceux du Galaxy S5 dans un tableau :

	Quadrant	AnTuTu v5	GFXBench 3.0 Manhattan Offscreen (1080p)	3D Mark Unlimited
Galaxy S5	25 260	43 205	11.8fps (733 frames)	18 503
Galaxy Alpha	24 947	49 396	13.3fps (827 frames)	17 488

Comme on peut le constater, les résultats confirment des résultats assez proches entre les deux smartphones en terme de performances. Bien que le Galaxy Alpha soit moins haut de gamme que son ainé, il joue à jeu égal avec le Galaxy S5 et se permet même de lui donner des leçons sur GFXBench et AnTuTu v5. Sur ce dernier benchmark, cela est d’ailleurs à mettre au compte du processeur octo-core qui offre bien plus de puissance que le Snapdragon 801, qui ne dispose « que » de quatre cœurs. On aurait pu craindre des performances un peu décevantes en terme de graphismes, mais le GPU Mali-T628, bien que vieillissant, est toujours vaillant et se permet de griller la priorité à la puce Adreno 330, elle-aussi vieillissante.

Mais comme nous le disions au début de ce chapitre, les benchmarks ne sont pas représentatifs à 100% du fonctionnement général de l’appareil. Sur ce point, nous n’avons aucun reproche à faire à notre Galaxy Alpha. Le smartphone se débrouille donc très bien et nous n’avons constaté aucun ralentissement, ni bug. La fluidité est au rendez-vous et c’est tant mieux.

Nous l’avions déjà remarqué avec le Galaxy S5, mais cela se confirme avec le Galaxy Alpha, la Galerie est parfaitement réactive. Alors qu’elle était connue pour sa lenteur à l’ouverture, Samsung semble avoir corrigé le tir en proposant une application, enfin réactive.

Au final, et même si tout le monde ne partage pas cet avis, le Galaxy Alpha est très véloce et parfaitement fluide. En terme de graphismes, nous n’avons pas constaté de défauts particuliers. Malgré l’utilisation de jeux gourmands, comme Real Racing 3, notre smartphone s’est parfaitement comporté. C’est d’ailleurs un des points sur lequel nous allons nous pencher.

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Multimédia :

Si, à l’origine, les téléphones portables étaient destinés à passer des appels et envoyer des SMS, désormais, nos smartphones vont bien plus loin. De ce fait, le multimédia n’est pas oublié et notre Galaxy Alpha permet d’en profiter. Aussi, est-il intéressant de se pencher sur cet aspect.

Il y a quelques années, les lecteurs MP3 étaient légion, mais nos smartphones n’ont eu aucune difficulté à les supplanter, proposant leur propre lecteur musical. Bien que ne disposant pas de slot microSD, le Galaxy Alpha, et ses 32Go de mémoire interne, vous permet de stocker bon nombre d’albums et de titres.

Commençons donc par tester le lecteur musical et vérifier ses aptitudes. Pour les inconditionnels de la marque, pas de grands changements ici, on retrouve une interface similaire à ce que l’on connait déjà depuis plusieurs générations :

On retrouve donc une interface assez classique, qui permet de suivre l’avancement de la chanson, de lire de manière aléatoire l’album, de répéter, de gérer la lecture ou encore d’avoir les informations propres au morceau que vous écoutez. Bref, vous disposez là d’un outil relativement complet pour tous vos titres. Comme à l’accoutumée, Samsung intègre bon nombre de formats audio et il faut bien avouer qu’il est quasi impossible de trouver un titre non lu par notre smartphone.

A noter qu’à chaque démarrage de l’appareil, un scan de la mémoire est effectuée afin de rapatrier tous les titres musicaux qui se trouvent sur votre appareil. On retrouve alors l’intégralité des titres disponibles sur le smartphone, que l’on peut alors classer par albums, par artistes ou en créant une sélection.

Et si vous ne souhaitez pas déverrouiller votre smartphone pour contrôler votre musique, qu’à cela ne tienne. Un widget est présent automatiquement sur l’écran de verrouillage, pour toute action. A noter que si vous disposez de la pochette du titre, celui-ci remplace le fond d’écran, le temps de la chanson :

Cependant, si vous pensiez en avoir fini avec le lecteur musical, ce n’est pas le cas. En effet, Samsung nous offre la possibilité d’aller jouer dans les paramètres. De nombreux réglages sont permis, notamment au niveau des balances et effets :

Vous pourrez alors choisir entre différents effets que sont :
– Effet ampli à lampe
– Canal 7.1 virtuel
– Studio
– Club
– Salle de concert

A noter qu’avec le Galaxy Alpha, Samsung a intégré un co-processeur, dénommé Seiren, sous architecture Cortex-A5, dédié au décodage audio. C’est ainsi que ce co-processeur prend en charge toutes les tâches relatives à l’audio, au mp3 et à la reconnaissance vocale.

Lors de la prise en main du Galaxy Alpha, nous avons fait le tour des différentes fonctionnalités externes de l’appareil. Contrairement à la majorité des terminaux de la gamme, et à la manière du Galaxy Note 3, le haut-parleur ne se situe pas à l’arrière, mais bien sur la tranche inférieure du terminal, juste à côté du port MHL 2.0. Bien que l’épaisseur du smartphone ne soit que de 6.7mm, Samsung a réussi à y intégrer ce composant :

Malgré la finesse du haut-parleur, nous avons été surpris par sa qualité, tout à fait comparable à celle d’un Galaxy S5. Contrairement à ce dernier, vous pouvez poser le terminal sur la table, le son n’est pas étouffé. Si bien évidemment, nous ne sommes pas en présence d’un kit 5.1, la qualité est au rendez-vous et malgré divers titres écoutés, de tous genres, les aigus sont clairs et les basses ne saturent pas, même lorsque le son est à son maximum. Si l’on pouvait émettre une critique, ça serait peut-être un son qui manque légèrement de puissance, notamment lorsque l’on se trouve dans un environnement bruyant. Cependant, si vous utilisez le haut-parleur chez vous, la puissance délivrée est amplement suffisante.

En revanche, et comme c’est devenu une habitude, Samsung n’a pas jugé bon de réintégrer le tuner FM. Si vous souhaitez écouter votre radio préférée, il faudra donc passer par une connexion 3G/4G. A nouveau, et comme c’est le cas depuis le Galaxy S4, nous regrettons ce choix.

Bien évidemment, après le lecteur musical, passons au lecteur vidéo. Là encore, pas de grande nouveauté :

L’utilisation d’Air View permet alors de prévisualiser les scènes précédentes/suivantes :

Mais d’autres fonctionnalités, fort intéressantes, sont également présentes avec le Galaxy Alpha. C’est ainsi que Group Play, application propre à Samsung, est pré-intégré à l’appareil. Goup Play permet de partager des données entre plusieurs terminaux Galaxy, sans connexion réseau ou Wi-Fi. Cela permet de partager de la musique, des images, des vidéos, des documents ou même jouer à des jeux.

Prenons l’exemple de la musique, il suffit de créer un groupe sur l’un des terminaux, puis de rejoindre ce groupe avec les autres terminaux. Il ne reste alors plus qu’à lancer un titre sur le smartphone, créateur du groupe, pour que tous les terminaux diffusent le même titre simultanément.

De ce fait, le son est plus puissant, de meilleure qualité et offre une plus grande présence. Pour profiter de cette fonctionnalité, il faut bien évidemment disposer de plusieurs terminaux Galaxy, mais lorsque c’est le cas, Group Play est véritablement séduisante et permet de prendre le contrôle depuis n’importe quel terminal.

On pourra noter également la présence de la fonctionnalité Screen Mirroring. Il suffit d’activer cette fonction présente dans la barre de notifications et de synchroniser le terminal avec un téléviseur compatible, ou via le dongle AllShare Cast. L’image de votre smartab est alors dupliquée sur l’écran de votre téléviseur de salon. Ainsi, lorsque vous voudrez montrer vos photos de vacances à vos amis, vous pourrez facilement le faire depuis votre canapé, et sans devoir s’agglutiner autour du smartphone.

Mais qui dit multimédia, dit également jeu. Nous ne pouvions donc pas passer à côté de cet aspect. Bien que nous disposions d’un écran de 4.7 pouces, d’une résolution de 1280 x 720 pixels, la dalle Super AMOLED offre une très bonne qualité d’image.

Nous avons donc choisi Real Racing 3, le célèbre jeu de voitures. Relativement gourmand en ressources, il nous permet de jauger les possibilités du Galaxy Alpha. Et sur ce point, le terminal se débrouille parfaitement. Aucun ralentissement n’est à déplorer et l’on peut ainsi profiter pleinement de la qualité d’affichage :

En revanche, le jeu met à mal l’autonomie du Galaxy Alpha. C’est ainsi qu’en 15 minutes d’utilisation, notre smartphone a perdu 10% de batterie. Autrement dit, en un peu plus de deux heures, votre Galaxy Alpha sera en rade d’autonomie.

Pour éviter ce problème, il faudra passer le Galaxy Alpha en Economie d’énergie. Dans ce cas, le processeur est underclocké et les performances s’en voient réduites. Cependant, même dans ces conditions, notre Galaxy Alpha se débrouille très bien et aucun ralentissement n’est à constater. En revanche, l’autonomie s’en trouve améliorée, et pour une même période de jeu, seuls 6% de batterie ont été utilisées.

Alors que l’on aurait pu croire que le Galaxy Alpha aurait été moins performant que le Galaxy S5, il se montre parfaitement à la hauteur de son ainé. Avec son processeur Exynos 5430, couplé à 2Go de RAM, le smartphone est très performant et ne souffre d’aucun ralentissement, ni bug. Au niveau graphique, le Galaxy Alpha s’en sort également avec les honneurs et malgré un GPU Mali-T628 un peu vieillissant, les performances sont au rendez-vous.

Sommaire

Appareil photo :

Avant la sortie du Galaxy Alpha, les rumeurs annonçaient un appareil photo de 8 mégapixels. Mais finalement, Samsung a préféré intégrer un capteur de 12 millions de pixels, format atypique chez le constructeur sud-coréen. En effet, chez Samsung, on trouve des capteurs 8, 13 ou 16 mégapixels sur ses principaux terminaux, mais avec le Galaxy Alpha, c’est un capteur inédit qui est embarqué.

Mais, le constructeur sud-coréen n’a pas intégré n’importe quel capteur, puisque ce dernier dispose de la technologie ISOCELL, inauguré par le Galaxy S5. L’optique dispose ainsi d’une sixième lentille permettant d’offrir des clichés aux couleurs plus réalistes et de meilleure qualité en basse luminosité. En revanche, et contrairement au Galaxy Note 4 fraichement commercialisé, le terminal ne possède pas de stabilisation optique de l’image.

Comme à l’accoutumée, le capteur photo est positionné au milieu de la coque arrière. En revanche, et là aussi c’est une nouveauté, le flash à LED est présent sur le côté de l’optique et non en-dessous :

Bien que disposant d’un capteur 12 mégapixels, le Galaxy Alpha permet, en outre, l’enregistrement de vidéos en 1080p à 60 images/seconde ou en 2160p à 30 images/secondes. Bien que le terminal ne soit pas déclaré comme un haut de gamme, le Galaxy Alpha offre là de bonnes performances, surtout si on ajoute à cela un auto-focus permettant une mise au point en 0.3 secondes.

En face avant, c’est un capteur de 2 millions de pixels qui est présent, permettant la prise de photos en 1920 x 1080 pixels. Mais si vous êtes un amateur de selfie, le Galaxy Alpha permet également de filmer avec cette caméra.

Notre Galaxy Alpha dispose donc d’un appareil photo fort séduisant, et bien qu’offrant 4 millions de pixels de moins qu’un Galaxy S5 ou un Galaxy Note 4, il possède des capacités similaires à ces deux frères. Maintenant, il ne reste plus qu’à vérifier les capacités réelles .

Au lancement de l’appareil photo, on retrouve une interface sobre, avec possibilité de choisir parmi les différents modes :

Sur le côté gauche, des raccourcis sont présents, comme l’accès direct au mode HDR, l’option Selective Focus ou encore un troisième raccourci. Dans notre cas, nous avons ajouté la stabilisation photo, mais à tout moment, vous pouvez personnaliser ces raccourcis. En bas, l’icône en forme d’engrenage permet d’ouvrir le menu pour accéder aux différentes réglages :

On retrouve là tous les réglages habituels concernant le capteur photo ou vidéo. A vous de choisir les différents réglages que vous souhaitez pour obtenir le meilleur cliché possible.

Mais trêves de bavardages, maintenant que nous avons fait le tour de l’interface et des réglages, il est temps de passer au test de vérité et prendre des clichés dans diverses situations. Pour rappel, le Galaxy Alpha dispose d’un capteur ISOCELL de 12 mégapixels. Afin de se rendre compte de sa qualité, nous l’avons comparé au Galaxy S5 qui, pour rappel, dispose d’un capteur de 16 mégapixels :

Galaxy Alpha

Galaxy S5

A première vue, il est difficile de distinguer une différence entre les deux appareils, tant la qualité des photos est proche. Cependant, lorsque l’on effectue un zoom (numérique) x4, les 16 mégapixels du Galaxy S5 permettent de faire la différence, avec davantage de détails :

Galaxy Alpha

Galaxy S5

Un mode HDR est également présent, activable depuis l’interface, permettant une amélioration de la qualité des photos, notamment dans des situations de contre-jour, plus proche de la réalité, grâce à une surexposition.

Dans des conditions de luminosité optimale, il est difficile de voir la différence entre ce mode et les clichés en automatique. Cependant, lorsque vous vous trouvez en contre-jour, ce mode HDR fait des merveilles et permet d’augmenter la visibilité :

Galaxy Alpha – Automatique

Galaxy S5 – Automatique

Galaxy Alpha – Mode HDR

Galaxy S5 – Mode HDR

Galaxy Alpha – Automatique

Galaxy S5 – Automatique

Galaxy Alpha – Mode HDR

Galaxy S5 – Mode HDR

Si le résultat est relativement net, entre les deux modes, et quel que soit l’appareil, il faut préciser qu’il est possible de visualiser la différence entre le mode automatique et HDR, avant même de prendre la photo, directement dans l’interface. De ce fait, vous voyez la réelle différence sans même encore avoir appuyé sur le bouton déclencheur.

Un mode panoramique est également présent :

Galaxy Alpha

Galaxy S5

Passons désormais au mode macro. Même si ce mode n’existe pas explicitement dans le carrousel, nous avons pris un cliché de ce type :

Galaxy Alpha

Galaxy S5

Maintenant, nous allons passer au test de vérité, avec des clichés de nuit. Nos deux smartphones possèdent un capteur ISOCELL, davantage de luminosité arrive sur les pixels et les résultats doivent être plus probants :

Galaxy Alpha

Galaxy S5

Dans le cas d’une luminosité assez élevée, comme en ville, la différence entre le mode automatique et la stabilisation photo n’apparait pas. En revanche, lorsque les sujets ou les paysages sont moins bien éclairés, la différence se fait davantage ressentir. Pour cela, nous avons pris un même cliché avec les deux appareils en mode automatique, puis avons activé la stabilisation photo :

Galaxy Alpha – Automatique

Galaxy S5 – Automatique

Galaxy Alpha – Stabilisation photo

Galaxy S5 – Stabilisation photo

Galaxy Alpha – Automatique

Galaxy S5 – Automatique

Galaxy Alpha – Stabilisation photo

Galaxy S5 – Stabilisation photo

Galaxy Alpha – Automatique

Galaxy S5 – Automatique

Galaxy Alpha – Stabilisation photo

Galaxy S5 – Stabilisation photo

Comme on peut le constater, la stabilisation photo améliore la qualité des clichés dans les deux cas. Bien que bruitées, les photos apparaissent plus claires et font apparaitre davantage de détails, qui étaient alors tapis dans l’ombre. Il est assez difficile de différencier le Galaxy Alpha et le Galaxy S5, tant les clichés apparaissent similaires. Cependant, on peut donner un léger avantage au petit dernier, qui donne des teintes légèrement moins jaunes, plus réalistes. En revanche, le Galaxy S5 reprend l’avantage en terme de détails, grâce à ses 16 millions de pixels.

Globalement, grâce à la stabilisation photo, la qualité des clichés est meilleure, mais il faudra s’accommoder du bruit présent sur les photos.

Des effets sont également possibles, que l’on peut directement ajouter aux clichés, avant de les prendre. Ainsi on peut visualiser le résultat de l’application de ces filtres avant la même capture.

Voici quelques uns de ces effets :

Mais attardons nous quelques instants sur une option qui a été inaugurée par le Galaxy S5 : Selective Focus. Cette fonction permet de faire la mise au point sur un sujet donné. Jusque là, rien de particulier, si ce n’est que le reste de l’image est légèrement flouté, permettant de mettre en valeur ce sujet. L’option est disponible directement sur l’interface principale, juste au-dessus de HDR.

Lors du cliché, deux mises au point sont effectuées, l’une proche, l’autre lointaine. Un rapide traitement s’ensuit et vous pouvez alors visualiser le résultat dans la Galerie :

Cependant, si vous pensez que le cliché est figé, il n’en est rien. A tout moment, vous pouvez modifier la photo et revenir sur la profondeur de champ. C’est ainsi que vous allez pouvoir choisir entre trois points de vues différents : focus proche, focus lointain ou focus panoramique. Cette dernière permet notamment d’avoir une mise au point sur le sujet proche et lointain :

Focus proche

Focus lointain

Focus panoramique

Avec le Galaxy S5, ce mode Selective Focus nous avait bien séduit et l’on retrouve ici les mêmes fonctionnalités. Et comme pour son grand frère, on peut émettre la même critique, à savoir qu’il ne soit pas possible de gérer l’effet de flou.

Après avoir fait le tour des différentes modes photos disponibles, intéressons-nous maintenant à la vidéo. Pour se mettre en jambe, commençons avec une séquence classique, avec une résolution de 1920 x 1080 pixels :

Même s’il ne dispose « que » d’un capteur de 12 mégapixels, le Galaxy Alpha est parfaitement capable de filmer avec une résolution de 3840 x 2560 pixels. En revanche, si les vidéos en Full HD sont produites à 60 images/secondes, en 4K, il faudra se contenter de 30 images/secondes :

Attention, si votre PC ne supporte pas l’affichage 4K, le visionnement de cette vidéo pourra conduire à un écran bleu et il faudra vous contenter de la visionner en 1080p. Alors bien sûr, on peut se poser la question de l’utilité de filmer en 4K quand la plupart de nos écrans ne supportent pas cette résolution. Oui, c’est vrai, pour le moment, rares sont ceux qui possèdent un écran 4K chez eux. Mais qu’en sera-t-il dans 2 ans ? Dans ce cas, votre Galaxy Alpha sera toujours opérationnel et compatible avec ces équipements, même 24 mois après sa commercialisation.

Le capteur photo du Galaxy Alpha ne dispose pas de stabilisation optique et l’on pourrait critiquer cette absence. Cependant, afin de gommer les tremblements naturels de notre main, un paramètre intéressant est présent dans les options d’enregistrement de la vidéo, le mouvement régulier :

Comme vous pouvez le constater, la vidéo offre une image lissée, disposant de moins de saccades et donc plus agréable à visionner. Au niveau de la résolution, celle-ci est cantonnée à du Full HD « seulement ».

Mais dans ce même menu, existent d’autres options, toutes aussi intéressantes pour tous les fans de vidéos. C’est ainsi que l’on peut influer sur la vitesse d’enregistrement, pour produire des vidéos au ralenti selon trois vitesses possibles (x2, x4 ou x8). Nous avons choisi la vitesse maximale, pour offrir un ralenti maximum. Dans le cas présent, 8 secondes de vidéo correspondent à une seule seconde réelle :

Qui dit ralenti, dit accéléré. Là aussi, vous avez la possibilité d’effectuer de tels enregistrements, avec là encore, trois vitesses possibles (x1/2, x1/4 ou x1/8).

Avec son capteur de 12 mégapixels, le Galaxy Alpha est surprenant et se hisse parfaitement au niveau d’un Galaxy S5. S’il le fallait encore, cela prouve que le nombre de pixels ne fait pas la qualité d’un appareil photo.

Le Galaxy Alpha s’avère donc être un très bon appareil en terme de photos et de vidéos, avec un autofocus ultra-rapide, hérité du Galaxy S5. Le résultat est vraiment convaincant et vous permettra de prendre de très bons clichés.

Bien évidemment, on pourra toujours critiquer la qualité des photos en basse luminosité, malgré une nette amélioration par rapport aux générations précédentes, grâce à la technologie ISOCELL.

Sauf si l’on souhaite faire de la photo à un niveau amateur averti/professionnel, le Galaxy Alpha sera un parfait compagnon pour tous vos clichés. La qualité de son capteur est bien meilleure que ce qu’on pouvait espérer et place le smartphone dans le haut du panier. Comme c’est devenu une coutume, Samsung nous propose bon nombre de gadgets et effets pour donner une autre dimension à vos clichés. On peut considérer cela comme du gadget, mais c’est toujours agréable de disposer de plusieurs petites fonctions, sympathiques, nativement, sans devoir aller piocher dans le catalogue des applications.

Sur la partie vidéo, là encore, le Galaxy Alpha se débrouille très bien. Et même s’il n’est pas typé « haut de gamme », le smartphone offre la possibilité de filmer en 4K ou en Full HD à 60fps. On pourra à nouveau regretter qu’une stabilisation optique de l’image n’ait pas été intégrée, même si le mode Mouvement régulier permet d’améliorer la qualité des vidéos. Avec le Galaxy Note 4, il semblerait que Samsung ait pris en compte cette considération et laisse donc espérer l’intégration de la stabilisation optique de l’image dans les prochaines générations.

Sommaire

Autonomie :

Si récemment, nous avons publié un article sur une batterie qui se recharge à 70% en seulement 2 minutes (voir Imaginez une batterie qui se charge à 70% en 2 minutes et dure 20 ans), ce n’est pas encore le cas de notre Galaxy Alpha, ni de aucun autre smartphone d’ailleurs. L’autonomie est pourtant un point important et lors de notre dernier grand sondage, vous reconnaissez que l’autonomie est votre critère numéro 1 dans le choix d’un smartphone.

Bien évidemment, nous ne pouvions clôturer notre test du Galaxy Alpha sans nous attarder quelques instants sur cet aspect. C’est un sujet toujours sensible, et en tant qu’utilisateur assidu de son smartphone, il est relativement ennuyeux de devoir passer fréquemment à la case recharge.

Dans l’ensemble, Samsung propose une gamme de smartphones avec des batteries assez puissantes, permettant à ses smartphones d’être dans le haut du panier en terme d’autonomie. Dans le cas du Galaxy Alpha, c’est une batterie de 1860mAh qui est embarquée. Quand on sait que le Galaxy S3 dispose d’une batterie de 2100mAh tout en étant équipé d’un écran HD de 4.8 pouces, on peut commencer à se poser quelques questions quant à l’autonomie de notre smartphone.

Comme toujours, cette batterie est amovible, après avoir désencliqueté la coque arrière :

Si, bien évidemment, on retrouve le mode Economie d’énergie, qui permet de brider les performances de l’appareil pour une plus grande autonomie, la firme a également intégré la fonctionnalité Ultra Economie d’énergie. Introduit par le Galaxy S5, ce mode permet de garder une autonomie de 24h, avec seulement 10% de batterie. Mais nous allons y revenir.

Nous évoquions déjà le sujet dans le chapitre Multimédia de notre test. En terme d’autonomie, il faut bien l’avouer, le Galaxy Alpha est loin d’être un champion. C’est ainsi que nous avions pu constater une chute drastique du niveau d’énergie lors de notre essai du jeu Real Racing 3. Après seulement 15 minutes de jeu, notre smartphone avait perdu 10% de batterie.

Si l’utilisation de ce jeu est un cauchemar pour les batteries, cela est encore plus marqué dans le cas du Galaxy Alpha. Heureusement, toutes les applications n’ont pas le même impact sur l’autonomie du terminal.

Durant notre test sur un cycle de charge, nous avions une utilisation relativement courante de l’appareil. Au programme, navigation au travers des différents, jeux, musique, vidéo, benchmarks, mails, internet ou encore photo :

Comme on peut le constater, avec une utilisation assez soutenue de notre Galaxy Alpha, nous avons réussi à le garder un peu plus d’une journée. C’est correct mais loin d’être exceptionnel. En utilisant le mode Economie d’énergie il sera possible de gagner en autonomie. Cela reste assez difficilement quantifiable, car tout dépend des applications que vous utilisez. En revanche, en terme de performances, cela ne se ressent pas.

On pourra juste regretter que Samsung n’ai pas intégré une batterie avec une capacité plus grande, au profit de l’épaisseur. Certes, avec 6.7mm d’épaisseur, le Galaxy Alpha est très fin, mais n’aurait-il pas été préférable d’ajouter quelques centaines de mAh supplémentaires contre quelques dixièmes de millimètres pour gagner en autonomie ?

A l’inverse, pour recharger le terminal entièrement, il faudra compter 1h30. En intégrant un port MHL 3.0, cette durée aurait pu être réduite mais Samsung a préféré faire l’impasse sur cette connectivité.

Nous l’évoquions précédemment, le Galaxy Alpha dispose du mode Ultra Economie d’énergie. Il faut bien le reconnaitre, cette fonctionnalité est véritablement pratique et pourra en aider plus d’un au quotidien. Dans ce mode, l’écran bascule en noir et blanc, ce qui permet de réduire les fonctionnalités les plus gourmandes comme l’écran. Seules les fonctions de base, comme les appels et la messagerie, sont actives.

Pour activer cette fonction, il suffit de se rendre dans Paramètres -> Economie d’énergie puis d’activer ce Mode ultra économie d’énergie. Un nouveau menu s’ouvre alors :

Dans ce cas, vous allez connaitre la nouvelle autonomie de votre appareil, avec le pourcentage de batterie dont vous disposez :

Lorsque le mode Ultra Economie d’énergie est activé, (cela prend quelques secondes), l’interface de votre Galaxy Alpha va radicalement changer. C’est ainsi que vous allez voir disparaitre la couleur au profit d’une dalle en noir et blanc. L’interface s’épure et on retrouve un fonctionnement très simplifié :

Comme vous pouvez le constater, seules trois applications sont présentes : téléphone, messages et internet. Pour chacune, vous retrouverez un fonctionnement normal. A noter tout de même que pour la navigation internet, notre 4G n’était plus supportée, et nous devions nous « contenter » de la H+ :

Pour ce qui est des applications, en plus des trois proposées, vous pouvez ajouter certaines d’entre elles, selon une liste assez limitée :

De la même manière, vous pouvez également accéder aux paramètres, mais là encore, le nombre de réglages est largement limité, comparé au menu offert dans le mode normal :

Bien évidemment, au quotidien, l’Ultra Economie d’énergie ne peut être utilisée et se veut davantage comme un mode de secours. Posséder un écran noir et blanc avec quelques fonctions vitales est d’un intérêt limité, mais très utile lorsque l’on attend un mail ou un coup de fil important et que notre batterie commence à montrer des signes de faiblesse inquiétants.

En outre, l’autonomie générale du Galaxy Alpha est un peu décevante. Alors que Samsung nous a habitué à davantage avec ses terminaux, le smartphone se trouve juste dans la moyenne. On aurait espérer mieux d’un terminal embarquant un écran d’une résolution de 1280 x 720 pixels.

Sommaire

Planete Galaxy

Test du Galaxy Alpha, le renouveau du design chez Samsung

Ambiance Générale :

Prise en main :

Touchwiz :

Personnaliser son Galaxy Alpha :

Fonctionnement :

Multimédia :

Appareil photo :

Autonomie :

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